Les Mille et une vies

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Bizarreries

Fil des billets

mardi 18 octobre 2011

Suggestion de présentation

L'autre soir, nous mangions, comble de la folie, un yaourt avec mon enchanteur.

Comme il est d'un naturel curieux, il lisait les diverses inscriptions du pot.

Jusqu'à s'esclaffer. A côté de la photo montrant une belle cuiller emplie de yaourt, lisse et bombé comme il faut, sur fond de canne à sucre, il était écrit, en tout petit...

...

...

"Suggestion de présentation".

Fou rire.

Ajouts et commentaires de notre sauce.

Y sont tous fous, au marketing.

Et parfois la vie est simple comme un rire, lié à l'incongruité des inscriptions sur les pots de yaourt. Chouette, non ?

mercredi 28 septembre 2011

Juste avant le rendez-vous

Il me semblait avoir eu mon compte de bizarreries parisiennes, et l'heure du point d'impact entre mon amie et moi approchait, quand...

Surgit sous mes yeux ébahis...

Une troupe de touristes vite montés en graine ! L'un d'eux est particulièrement impressionnant, et donne l'impression que les autres sont presque standard, mais il ne devait, à part le chaperon qu'on aperçoit derrière le géant, y avoir personne sous 1,90m, dans cette troupe !!

Basket team

Abasourdie par toutes ces presques rencontres, j'ai juste eu le temps d'attraper au vol une ombre qui me rappelait vaguement quelque chose (mais quoi ? Mais qui ? Une autre géante ? :D)

Ombre

Et puis L. est arrivée.

Et savez-vous ce qu'elle m'a demandé ? Si je ne m'étais pas ennuyée en l'attendant !

(Maintenant, elle est sûre que non, je pense !)

mardi 27 septembre 2011

Marche Nuptiale Forcée

Après la découverte des tuk-tuks parisiens, j'avais l'oeil amusé et, du coup, flâneur.

Des fois que d'autres bizarreries me tomberaient dessus.

Et j'ai bien fait.

A peine quelques secondes plus tard, une jeune et belle asiatique en robe de mariée faisait son entrée dans mon champ de vision.

Altière, le bas de sa robe jeté sur son bras, elle avançait, décidée.

Plus que ça même : à vive allure.

Dans son sillage un jeune homme asiatique en costume de marié.

Qui suivait péniblement.

Et un mec avec un appareil photo.

Marche Nuptiale Forcée 1

Je suppute qu'ils avaient résolu de prendre des photos de leur mariage un autre jour que celui de leur mariage. Meilleure météo, pas besoin de s'escagasser avec les invités, potentielles cartes de voeux avec lesquelles inonder le monde.

Marche Nuptiale Forcée 2

Si ça se trouve, ils ne se marient même pas du tout en France ? Mais pour le so romantic cliché, c'est le cas de le dire, ils s'étaient offert le voyage afin de toucher au plus près leur rêve d'amour parisien ?

En tout cas je garde un souvenir amusé de cette mariée (et si ça se trouve, c'était même pas de vrais mariés ? Juste des modèles ou je ne sais ??) avec sa marche nuptiale forcée, qu'elle faisait subir au petit homme presque courant derrière elle...

lundi 26 septembre 2011

Saïgon sur Seine

Samedi, j'attendais une amie à l'entrée des Tuileries.

Poste d'observation excellent s'il en est pour savourer quelques bizarreries parisiennes... que je ne résiste pas à l'envie de vous raconter.

Première par ordre d'apparition sous mes yeux ébahis, la forêt de tuk-tuks.

A Paris, on aime tellement les touristes qu'on en est plus à un moyen près de les arnaquer.

Au prétexte de tourisme écolo, de faire vivre chez nous ce qui est un moyen de transport courant ailleurs, voici le nouveau must-do parisien : la promenade en tuk-tuk.

Je passe le plaisir de respirer les gaz d'échappement dans des endroit charmants mais légèrement saturés de véhicules à moteurs tels la place de la Concorde ou les Champs-Elysées, la dangerosité potentielle de ce mode de transport, les tarifs sont... comment dire ??? Poétiquement surréaliste.

De l'ordre de 10 euros les 100 mètres, en exagérant à peine. J'ai cru voir une affiche parlant de 50 euros la demi-heure. A ce compte là le taxi est résolument plus économique, alors même que sa propulsion et son entretien doivent être assez nettement supérieurs.

Mais. Mais ! MAIS ! Le touriste pourra se vanter d'avoir tuk-tuké à Paris, comme d'autres auront caléchisé dans Central Park.

Et puis ça fait des photos rigolotes. Dont acte.

Saïgon sur Seine

jeudi 24 février 2011

3D

L'autre jour j'entendais à la télé la promo d'un film "en 3D"

Je ne dois pas être assez geek pour ça, les films en 3D, pour moi, ça n'est pas un argument.

D'abord parce que ce qui m'importe avant tout, c'est une histoire qui m'embarque, d'une façon ou d'une autre, et que ça ne nécessite pas forcément d'effets spéciaux.

Ensuite parce que le fait de me coller sur le nez une paire de lunettes pour regarder un film, ça m'encombre plus qu'autre chose (sans parler du fait qu'il semblerait interdit de réutiliser les dites lunettes après les avoir obligatoirement achetées, et que du coup, pof, voici un objet inutile à recycler en plus, une manne de fric ouverte pour les fabricants et les distributeurs, bref, ça m'agace).

Je me disais que ça devait changer singulièrement la donne pour les "sorties ciné qui sont en fait des rendez-vous galants".

Ne me dites pas que vous n'êtes jamais, adolescents ou juste après, allés au cinéma juste pour le plaisir et le frisson de la salle obscure, dans l'espoir que votre voisin / voisine y trouverait l'ambiance propice à un rapprochement ? (Et ceux de ma génération vont me ressortir l'élégante scène de La Boum... bref).

Certes, je vous parle d'un temps où le ciné n'était pas si cher !

Mais quand même, vous vous imaginez, ado, boutonneux(se), avec de préférence appareil dentaire ET des lunettes pour la 3 D ?

De quoi se couper l'inspiration, je trouve... :D

jeudi 14 octobre 2010

A ma place

Ceux qui fréquentent les immeubles modernes et dits "intelligents" savent de quoi je vais parler.

Dans nos bureaux HQE beaucoup de choses sont prévues pour limiter l'impact de notre vie de bureau sur l'environnement (...).

Ainsi les stores montent et descendent tout seuls en fonction de la luminosité, les lumières s'adaptent de même, l'ascenseur cause et la lumière des toilettes ne s'allume que quand elle détecte une présence (il paraît que c'est très pratique pour les siestes rapides, ce qui me permet d'adresser un clin d'oeil à celui avec qui on évoquait le sujet de la sieste Freudienne il y a quelques jours. Clin d'œil donc. Et les autres, pas de panique, la sieste Freudienne n'a aucun caractère sexuel).

C'est ainsi que mon bureau fait plein de choses à ma place. Ma voiture aussi : elle s'ouvre pour peu que j'aie la carte sur moi, allume ses feux, actionne les essuie-glaces comme une bonne Christine bienveillante qu'elle est.

Du coup j'ai du temps de cerveau disponible pour un tas d'autres choses, mais il m'arrive de me retrouver comme une couillonne.

A me demander pourquoi je suis dans le noir quand je suis dans un endroit qui n'allume pas la lumière tout seule, par exemple.

Notez que ça me fait marrer toute seule quand je réalise que le monde entier n'est pas encore complètement réactif à ma présence. C'est toujours un rire de pris.

Bon. Pour qui, une sieste Freudienne, aujourd'hui ? ;)

PS qui n'a rien à voir, j'ai le plaisir de vous annoncer la création prochaine sur ce blog (entre autres) d'une nouvelle catégorie. Genre métaphysique de la médecine, la médecine expliquée aux nuls, Candide et le toubib, quelque chose comme ça. J'anticipe quelque peu sur des plaisirs à venir mais c'est pour mettre un peu la pression à l'autre du entre autres, qu'il ne croie pas que je le laisse siester Freudiennement au lieu de s'occuper de nos importantes affaires communes !!!

jeudi 5 novembre 2009

Vladimir in da place ?

Hier soir je participais, pour des raisons professionnelles, à un événement très "prout prout ma chère", avec un viel homme politique à chaussures italiennes et canne anglaise (vive l'Europe !), quelques autres pétris de leur importance, quelques hommes d'affaires (du très connu du public à un très connu de moi) tout aussi conscient de leur rôle majeur dans la vie de notre pays, et un tas de gens plutôt normaux tendance "je me jette sur le buffet, mais avec classe".

Sans doute pour faire pendant au "je me jette sur les connus pour me rappeler à leur bon souvenir / me faire prendre en photo avec / demander quelque chose" sans la moindre classe.

Bref.

Dans cette foule il y avait un type qui ressemblait à s'y méprendre à Lénine. Oui, LE Lénine.

Ce qui m'a amusée, comme vous vous en doutez.

Mais plus étrange, j'ai voulu le prendre en photo, et à chaque fois, il s'est passé quelque chose qui a contrarié mon plan : personne qui passe dans le cadre, Lénine qui tourne sur lui-même pile dans le bon sens pour m'éviter, disparitions mystérieuses et réapparitions à l'autre bout de l'espace dédié au cocktail.

Pure magie. Noire ?

Peut-être qu'il n'impressionne pas la pellicule les photos numériques ? Ou qu'il était là pour une mission secrète visant à bouleverser l'ordre mondial ?

Quoi qu'il en soit, camarade Vladimir Illitch, si tu étais dans la place hier soir, j'espère que toi, au moins, tu as pu accéder à un petit four !

jeudi 20 septembre 2007

CATCH... ME IF YOU CAN

Ah oui je ne vous ai pas raconté.

Enfin si, ceux qui faisaient le rallye Pokanel samedi ont eu le récit en avant-première, mais bon, un truc pareil, ça se blogue.

Il y a quelques semaines, mon L'Amoureux préféré rentrait à la maison fier comme Artaban avec deux places pour un show de catch d'une fédération améwicaine à Bercy.

Un peu interloquée j'interroge, et il me répond que comme on aimait bien ça parfois à la télé, il s'était dit que l'occasion de voir du catch en vrai était trop belle.

Toujours interloquée je me dis qu'entre quelques minutes sur RT*L*9 de temps en temps et payer une fortune pour deux billets, je ne suis pas sûre que je l'aurais fait, mais toute occasion de passer une soirée avec mon amoureux étant bonne à prendre, je positive à mort.

Bon, entre temps j'ai appris que mon catcheur préféré était mort après avoir probablement tué son fils et sa femme, alors du coup j'ai eu une petite baisse d'enthousiasme. Mais pas de quoi revendre nos places sur les marches du POPB.

Vendredi soir dernier, c'était le grand jour.

Déjà impression saisissante aux abords de Bercy : on a affaire à des fans, des vrais.

Deuxième impression saisissante avant d'entrer dans la salle (on était en retard): en plus ils rugissent.

Troisième impression saisissante en entrant dans la salle : ça pue l'aisselle et le pied. Nous avons affaire à des fans, des vrais, mais qui se négligent un peu. Ou alors des poussées de testostérone ont boosté leur production sudoripare, allez savoir.

Sinon je suis complètement partagée. Le show lui même était assez impressionnant bien que beaucoup moins "produit" qu'en version filmé pour la télé. Juste un ring au milieu de Bercy, ça fait bizarre.

Ceci dit les catcheurs étaient bons, et sont vraiment dans la performance.

Mais le public... euh... entre les remarques mysogynes (il y en a un, de geek puant devant moi, à qui j'aurais bien collé une calotte sur l'arrière de sa tête vide, tiens), et la fan-attitude à donf les manettes... je crois qu'ils avaient oublié que c'était pour de faux.

A fond à fond à fond, qu'ils sont, les fans de catch, donc.

Pourtant il y a deux ou trois occasions où j'avais vraiment l'impression de voir un truc tellement énorme que ça aurait pu être un Buster Keaton contre Charlie Chaplin, très drôle, où visiblement les bestiaux sur le ring s'amusaient et en faisaient des tonnes pour que ça soit drôle. Ben non, la seule préoccupation de la salle c'était de faire "ouhhh", "loser, loser, loser" ou bien "you suck, you suck, you suck" (oui oui, le fan de catch maîtrise super bien l'anglais) au bon moment.

Donc on va dire que je ne suis pas convaincue d'y retourner un jour, mais que pour la partie "exhibition", c'est vraiment impressionnant.

Et puis pour la petite note de satisfaction personnelle, y avait un grand type l'air un peu... heu... gigantesque qui faisait la bagatelle de 2,22 mètres. Que même le super champion qui a des muscles pas livrés en série et tape les 2 mètres allègrement, il lui respirait au niveau des dessous de bras, presque.

Alors pour une petite comme moi, se dire qu'on a toujours quelqu'un a regarder très haut au dessus, ça fait du bien, voyez ;-) !

(Sinon coincée sur mes beaux petits accueils toute la journée, répondages plus tard...)

vendredi 20 octobre 2006

LES VOIX DANS LA TETE

Ce billet est parti d'un extrait de la Retraite Sentimentale de Colette qui m'a régalée il y a quelques jours :

Les lettres d’amour, on devrait pouvoir les dessiner, les peindre, les crier… Pourvu qu’il la lise avec l’accent !

Et un début de conversation est née de cette petite phrase. Alors je vais partager un peu avec vous aussi, vous avec qui les mots se partagent quotidiennement.

Car pour vous, je ne sais pas, mais pour moi, c'est clair, les lettres, je les lis avec l'accent ! Evidemment, la tonne de courriers administratifs et professionnels dont nous sommes envahis me laissent totalement sourde.

Mais les correspondances privées et pleines de choses humaines et chaleureuses, je les lis avec en arrière-plan le son de la voix de leurs expéditeurs (quand je la connais, bien sûr).

Je lis et j'entends les phrasés particuliers, les habitudes (et parfois tics) de langage, les accents d'ici, d'un peu plus loin, de beaucoup plus loin, les petits rires qui pontuent (et parfois les grands soupirs), même, il m'arrive d'imagine la tête de qui écrit si au lieu d'écrire, nous étions face-à-face...

Mon bonheur est à son comble quand, bien sûr, il s'agit d'une vraie lettre. Ecrite à la main et postée avec un timbre, ou déposée dans la boîte (ouh ça fait longtemps, ça !!).

Finalement, pas besoin de déployer des merveilles de technologies, je crois bien que mes podcasts à moi, je les ai dans la tête !

jeudi 15 juin 2006

COINCIDENCES

C'est drôle, il y a quelques jours je vous parlais de mon parfum, du fait qu'il était une sorte d'héritage d'une rencontre ancienne, il y a dix ou onze ans...

C'est ce lui, d'ailleurs, qui est à l'origine du surnom de Pest@Couettes (à l'époque ça s'écrivait sans @, mais il faut bien vivre avec son temps, et puis s'affranchir un peu des histoires d'avant, peu à peu).

Et bien pas plus tard qu'avant-hier, en ouvrant msn, je me retrouve nez-à-nez (enfin clavier à clavier) avec le coupable. On a échangé quelques mots, principalement autour de Cro-Mignonne, et puis du fait de se dire qu'on aurait pas imaginé quand on s'est connus que la vie nous aurait emmenés là où on est en ce moment.

Voilà. Quelques mots brefs en au moins deux langues, ça me rappelle les temps anciens.

En même temps il y a tellement de choses qui me projettent dans des souvenirs plus ou moins lointains, en ce moment.

Bon ça ne me dit toujours pas ce que je fais de mes histoires de parfum, notez bien.

jeudi 27 avril 2006

CONCESSION A LA VARIETE

Bon. Il est largement temps que je vous fasse rire un peu, après ces derniers jours pas hilarants.

C'est pour ça que juste pour vous et en exclusivité mondiale je vais de ce pas exhumer un souvenir humiliant, qui, taquins comme vous l'êtes, ne manquera pas de faire fleurir sur vos visages réjouis des sourires éclatants.

Il y a plus de 10 ans, avec mon amie O. (comment je suis sympa en vrai, j'aurais pu balancer son nom avec un scoop pareil), alors âgées de 17 ans pour moi et 19 pour elle, nous avons passé une soirée entière à regarder en boucle un extrait d'émission de télé.

Pas n'importe laquelle bien sûr.

Il s'agissait d'un Taratata dans lequel un groupe de "guest star" avait retenu toute notre attention.

Un groupe grenoblois, dont le chanteur avait si bien frappé nos petits coeurs fragiles avec ses loooongues boucles blondes et sa voix suaves.

En un mot comme en mille, nous avons passé la soirée extasiée sur la façon dont Charlie, chanteur des Charts, sussurait "encore, que tu m'aimes encore...." ("encore" est le mot magique de la variété française, zavez qu'à demander à Kyo comment avec juste un mot on fait tomber deux rangs de damoiselles en pâmoison).

Parfaitement. Le fait qu'à l'époque je sois parfaitement et totalement en dévotion devant l'oeuvre de Bob Dylan (avant 1966) n'a pas réussi à empêcher ce moment de niaiserie ultime.

Pire. Je garde au dénommé Calogero une indulgence particulière qui fait de lui l'un des seuls chanteurs de variété française que je ne zappe pas d'un geste rageur.

Allez-y, vous pouvez rire.

Mais je suis sûre que vous aussi, vous en avez, des casseroles de ce genre !

(PS : merci pour vos mots attentionnés de ces derniers jours. Les choses reprennent leur place, doucement).

mardi 18 avril 2006

UN CLONE ?

Il y a des moments comme ça où on se sent prêt à déborder, comme si tout ce qui nous emplissait était de l'eau qui arrivée tout en haut finirait par s'évacuer, faute de place.

Entre changements de vie, bien sûr, mais aussi continuités, entre décompensation d'inquiétudes qui s'apaisent doucement, mais aussi grands élans d'affection, entre tête qui cogite et besoin de faire le point...

En ce moment je suis tellement pleine de pensées et d'émotions que je pourrais aisément remplir deux personnes, je crois.

Mais même comme ça, ça ne règlerait pas tout à fait le problème. En charger une de tous ce qui est noir, ou juste un peu gris, et l'autre du reste ? Ou bien partager équitablement entre les deux coups de blues et coups de coeur ? Et puis laisser chacune vivre sa vie ? Ou bien cumuler paradoxes et contradictions de deux êtres distincts ?

Les "trop-plein", c'est tout aussi difficile à gérer que les "pas-assez", finalement...

mercredi 23 mars 2005

L'AGE DU NON

Lassitude...

L'âge du non, chez les enfants, c'est vers deux-trois ans, c'est ça ?

Les parents ici me diront que cette phase est bien pénible, mais finalement, par rapport à toute une vie, c'est bien court.

Je serais bien tentée de me refaire un petit âge du non, là, pendant quelques semaines. C'est fou ce qu'on peut se faire vampiriser facilement...

Alors je remets mon costume d' "Anarcho-Amélie-Poulain-Sous-Acide" (surnom donné il y a quelques temps par mon agence de communication, merci encore à vous, bande de boulets), je rentre la tête dans les épaules, je serre les dents et j'attends avec impatience l'heure de retrouver mon amoureux.

Parce que là est la vraie vie.

jeudi 3 mars 2005

DE LA THEORIE DU REGARD VIDE

Pas plus tard qu'il y a quelques jours, L'Amoureux et moi tentions de mettre au point la théorie de l'interprétation du regard vide au travers des filtres médiatiques qui (ré) éduquent nos regards de consommateurs télévisuels et cinématographique.

J'explique.

Lire la suite...

vendredi 19 novembre 2004

UN MIRACLE ???

En ce moment, je ne sais pas si les humains sont plus moroses à cause de la novembrite ou si je le remarque plus que d'habitude, je trouve mes congénères particulièrement désagréables.

Ne parlons pas des chauffards, espèce maudite entre toutes...

L'autre jour, en jeune fille (ça commence à dater, le concept de jeune fille sur moi d'ailleurs) bien élevée, je cède ma place de métro à une dame encore moins jeune fille que moi... pas un sourire, pas un regard. Et pourtant elle s'est littéralement jetée dessus... bon pas grave, me dis-je, ce n'est pas pour la gloire... mais étonnant.

De même, souvent j'essaie de sourire aux gens, quand on se tient une porte dans une boutique, quand on se cède le passage devant une porte, quand ils s'excusent éventuellement de vous avoir broyé trois orteils en marchant dessus. Taux de réponse au sourire, ne serait-ce que par un grognement : très faible.

Pourtant habituellement, ça déride de voir quelqu'un qui ne fait pas la gueule.

Donc, novembrite pour tout le monde, on dirait (ou alors j'ai de la salade coincée entre les dents et des pustules partout, mais je crois que L'Amoureux me l'aurait dit...)

Et puis ce matin, sur mon éternel pont de Neuilly, un monsieur et une dame en Opel Zafira (immatriculée dans le 92, s'ils se reconnaissent...) qui étaient derrière moi font la même traversée des quatre voies que moi et.... évitent d'accélerer comme des brutes pour m'empêcher de passer devant eux (ce qui est la tendance habituelle).

Voire, ils ralentissent légèrement pour que je puisse m'insérer devant eux, sourire aux lèvres, clignotant gaillard, la truffe fraiche et humide de bonne humeur.

Merci à eux pour ce petit miracle urbain. Pour eux, j'accepte de retirer le tonitruant "PUTAIN MAIS LES GENS QU'EST-CE QU'ILS SONT CONS PUTAIN LES GENS" glapi deux jours avant à cause d'olibrius notoire. Oui je le RETIRE.

Quand on rencontre un humain sur sa route, il faut savoir s'incliner.

Voilà. Comme on est dans la journée des miracles, si quelqu'un sait comment faire une capture d'images (genre copie d'écran) sachant que le matos disponible pour ce faire est un fichier .wmv et un lecteur windaube media player 9. Et que quand on fait une copie d'écran, ça ne fonctionne évidemment pas sinon j'aurais pas demandé, hein ;-)

Merci les gens.

Et bonne journée

lundi 15 novembre 2004

PFFFFFFFFFFF

Ce n'est plus une lundinite® que j’ai… c’est une flemmingite archi carabinée !

Déjà hier j’ai passé une heure à fantasmer avec L’Amoureux sur ce qu’on ferait (ou qu’on ne ferait plus) si on était indécemment riches.

Le réveil ce matin et l’obligation de se propulser au travail n’ont rien arrangé, après 4 jours de repos, de temps passé à deux, de désintoxication partielle de l’ordinateur, tout ça…

Le seul point noir du week-end, ça été la télé. A chaque fois que je l’ai allumée (pas beaucoup en plus, hein) j’y ai entendu des choses hyper intelligentes telles que :

- il souffre de douleur - il laisse couler les larmes de ses yeux

J’en passe et des meilleures.

Alors comme il a vu que ça m’agaçait, L’Amoureux a lancé un jeu pour me détendre un peu. Fabriquer le futur pléonasme télévisuel. Donc à la fois con et politiquement correct.

Je me lance : il portait un pull noir très sombre.

A vous !

mercredi 6 octobre 2004

J-13...

C'est venu vite.... nous sommes à treize jours de la tenue de notre premier événement...

Déjà 7 mois et demi que nous travaillons sur ce nouveau projet, que l'entreprise a démarré...

Pas vu le temps passer.

On fait un métier de dingues.... travailler des mois, parfois des années, sur des événements qui durent tout au plus une poignée de jours.

En ce moment, c'est décharges d'adrénalines, concentration optimum, technique Shiva pour faire plusieurs choses à la fois, listes mentales, listes papier, listes électroniques, de choses à faire, à ne pas oublier...

L'impatience d'y être et la trouille au ventre, un peu...

Surtout hâte d'y être.

vendredi 1 octobre 2004

ROUND ROUND GET AROUND

Voilà... rentrés et bien rentrés, le rythme professionnel reprend vite le pas sur les parenthèses hors du temps... hélas...

A propos de rythme professionnel, admettons que le trajet en fasse partie...

Depuis quelques jours, j'ai trouvé un itinéraire bis qui me permet d'arriver, pour le trajet retour, du bon côté (à savoir la voie de droite) du Pont de Neuilly : emprunter le circulaire de la Défense sur quelques centaines de mètres.

Or j'y découvre un grand mystère : le fameux circulaire, emblème des embouteillages parisiens pendant des années, est non seulement fluide mais quasi désertique maintenant. Y compris aux heures de pointe...

Mais ils sont où les gens ???

mercredi 15 septembre 2004

COMMENT TOUTE LA FRANCE A SU QUE J'AVAIS LA HONTE

Ou la suite de mes aventures radiophoniques.

Nous on était des petits jeunes pleins de rêves. D'ailleurs, parmi mes comparses, l'un a perçouillé dans la chanson et s'est récemment illustré comme auteur pour un groupe de filles fabriqué par la télé dont je ne citerai pas le nom mais qui est composé d'une lettre et d'un chiffre ;-)

Bref.

La responsable des standardistes, j'imagine pour contrer nos ambitions galopantes, nous INTERDISAIT FORMELLEMENT de donner nos prénoms aux auditeurs, sous peine de mort. Quasi.

Le problème, c'est que dans une grande station nationale, avec des jeux tellement cultes qu'ils en oublient qu'ils sont ringards, il y a des habitués. Des gens qui appellent absolument tous les jours pour gagner la VAL.... euh le bagage à mains.

Je me souviens d'une Jacqueline, une charmante dame qui devait se sentir bien seule. Par un hasard amusant, c'était presque tout le temps moi qui "décrochait" ses appels. On remplissait vite les fiches mais on essayait quand même de leur faire passer un sourire, à ces gens qui nous devenaient familiers.

Au bout de je ne sais combien de semaines de présentation de sa fiche à l'assistante de Môôôssieur Fabrice (ayé, j'ai balancé), ma Jacqueline passe enfin à l'antenne.

Je la rappelle et je la briefe. Elle avait su par un de mes camarades comment je m'appelais, alors j'insiste LOURDEMENT sur le fait qu'elle ne doit absolument pas donner les prénoms des standardistes à l'antenne. Lui souhaite bonne chance et la bascule en studio.

La honte totale. Je ne me souviens même pas si elle a gagné. J'espère, au moins ! Parce qu'elle n'avait pas fini sa participation qu'elle se fend d'un superbe : "et je voulais dire un grand merci à Anne qui est très gentille".

Euh merci... mais j'avais pas dit pas de prénom ???!!!

Et là le sieur Fabrice de rigoler en disant "oui, elle est très gentille et en plus elle a des gros seins ! oh elle est toute rouge maintenant !"

Super... le plus beau jour de ma vie... autant vous dire que je n'avais aucune sympathie pour lui avant, après c'était pire.

Je suis sortie, humiliée, honteuse, et rien ne me semblait pire au monde que ce que j'avais vécu... jusqu'à ce que j'apprenne que le coiffeur de ma grand-mère avait tout entendu et faisait partager sa liesse (on ne s'est jamais trop entendus, tous les deux) à tout le quartier.

Y a des jours comme ça où on ferait mieux de rester couché, moi je vous le dit...

mardi 14 septembre 2004

COMMENT UNE CELEBRITE M'A DEMANDE DE L'EPOUSER

Avant même de commencer je suis morte de rire... un titre accrocheur pareil, ça va faire jaser dans la blogsphère !!

Bon, en réponse à Samantdi, donc...

Quand j'étais étudiante, je travaillais comme standardiste d'émission dans une grande station de radio aussi "périphérique" que nationale.

Il se trouve qu'une fois par an s'y déroulait, en direct le samedi matin, une vente de disques d'or au profit d'une association caritative. Il est d'ailleurs tout à fait possible que ce soit toujours le cas, mais depuis, je l'écoute moins, cette radio ;-)

C'est ainsi qu'un samedi matin, fraîchement extirpée de mon RER, je débarque à mon poste. Je ne me souviens plus pourquoi, mais j'avais été prévenue seulement quelques jours avant de ma "participation" à l'émission. Comme on était payés à l'heure, c'était toujours bon à prendre, même si le standard n'était pas une activité très reposante en la circonstance.

Et là... je découvre que l'animateur de cette "braderie en or" n'est autre que l'idole des grand-mères, le pape absolue de la culture générale, le Michael Keaton français (qu'ai-je encore oublié comme cliché ?), bref, l'inénarrable Julien Lepers.

Pour mieux comprendre la suite, il faut que vous sachiez que je suis dotée de deux yeux bleus-verts en parfait état de fonctionnement et d'avantages certains en ce qui concerne le côté pile de mon anatomie. C'est tout, hein, commencez pas à délirer, mais ce jour là, ça a particulièrement compté.

Par ailleurs, je suis plutôt bien élevée ce qui me valait de dire "bonjour Monsieur, voici vos fiches" plutôt que "Juliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnn ! Ma mamy est folle de vouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus !!"

Bref. Première entrée dans le studio.

Et l'élégant plus très jeune homme de me dire... enfin plutôt de dire à la cantonnade. "Ouah pas mal celle-là ! Vous m'épousez quand ?".

Je n'ai pas donné suite. Heureusement d'ailleurs, car au final je trouve que L'Amoureux est bien mieux que Julien Lepers (!!!!).

Mais vous pourrez raconter ça à vos grand-mères : "je connais une fille qui s'est fait demander en mariage par Julien Lepers" !!

Dans une prochaine note, comment toute la France a été informé de la taille de mes seins grâce à l'animateur le plus vulgaire du PAF.

Et PAF. Ca sent bien la série "je vous casse vos mythes, en fait"...

Bonne journée quand même LOL !!!

- page 1 de 2