Les Mille et une vies

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Pest@Couettes Powa !

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lundi 3 avril 2006

TELETACTICA

Télétactica !!!

Tel est le nom que je cherchais depuis trois bonnes semaines.

Je ne sais plus pourquoi le souvenir de cette émission m'est revenu, j'essayais désespérement d'en expliquer le concept autour de moi. Mais si, rappelez-vous (enfin pour les 30-35 ans, rappelez-vous...). Il s'agissait de s'approvisionner chez le libraire en morceaux de plastiques de si jolies couleurs pour les coller, grâce à la magie de l'électricité statique, sur l'écran de nos télévisions.

Si je me souviens avec tant de force de cette émission, c'est parce que je n'ai jamais eu droit à la fameuse pochette pleine de cellophane chatoyante.

Eh non. Mes parents, bizarrement, avaient tendance à considérer que si vraiment, j'avais envie de jouer à ça (mais comme il ne faut pas s'approcher trop près de la télé...), je n'avais qu'à découper un sac poubelle. Non mais. Développons la créativité chez nos jeunes enfants, que diable !

Bref, j'étais en quête du nom de cette émission (merci au passage à Isadora, qui grâce à un trustage de note Chapi-Chapo-tienne chez Heidi m'a soulagée de cette amnésie temporaire) et pour m'aider à la retrouver, j'ai sollicité tout ce que mon entourage comptait de gens ayant potentiellement regardé Récré A2.

Dont L'Amoureux.

Qui vient de me replonger dans les affres de la réflexion en me demandant : mais comment ils faisaient pour pré découper à la bonne taille ? Parce que si on avait une petite télé, le rond qui apparaissait à l'écran, il était plus petit que si on avait une grande télé ?

(Sur l'air de "Plus que c'est que je pédale moins vite, moins que c'est que ma vitesse est plus grande").

Gasp.

J'avoue lui avoir fait une réponse type Soviet Suprême. Je lui ai dit "A l'époque, camarrrrade, tout le monde avoirrrr même forrrmat télé, ainsi, prrrroblème taille cellophane rrrréglé".

N'empêche, ça me travaille, depuis...

Magie de l'enfance, tu parles !

mardi 21 février 2006

CHALLENGE DU JOUR

C'est entièrement de ma faute, notez.

Quand ma stagiaire m'a demandé si ça ne me gênait pas qu'elle mette de la musique, j'aurais pu dire non. En fait je lui ai demandé de demander aux deux autres personnes qui travaillent dans la cabane, prête à parier que l'une au moins dirait non.

Loupé. 'reusement que j'ai pas parié, notez.

Mais si en plus j'avais su qu'elle allait nous dispenser en boucle un programme issu directement des années 80, pour les plus récentes des chansons !

Alors c'est pas compliqué. Soit ce sont des chansons qui rappellent de beaaauxxx et boooonnnns souvenirs et ça colle le cafard instantanément. Soit ce sont des chansons qui m'ont déjà gavée à l'époque et sans surprise, m'horripilent aujourd'hui.

Ca peut même être simultané. Vous seriez prêts à réécouter Black en boucle, vous ? It's so wonderful wonderful world, ça avait été déjà diffusé à la limite du supportable, à l'époque, non ? Ben imaginez le retour de la vengeance, 3 fois par jour...

Le challenge du jour consiste donc à lui faire changer de radio sans embrouilles ni encombres. Voire, à lui faire accepter des plages silencieuses dans la journée. Non pas que je n'aime pas la musique, hein ? Vous savez tous, ça.

Mais si seulement elle ne se sentait pas obligée de chanter en même temps...

lundi 13 février 2006

SINCERES SALUTATIONS

Je me suis rendu compte il y a quelques années que j'utilisais une graduation bien particulière pour saluer mes correspondants professionnels par email.

En gros si tout va bien entre nous, c'est "Cordialement".

Si la personne m'énerve un peu, ça devient "Bien cordialement".

Et quand elle me court sur le haricot, je sors un violentissime "Très cordialement".

Oui je sais c'est d'une grossièreté consternante.

C'est d'une impolitesse flagrante.

C'est en tout cas d'une mesquinerie sans borne, puisque même si je suis la seule à connaître ma rudesse, au moins je suis soulagée en envoyant la missive !

En y pensant bien, est-ce qu'on a tendance à graduer, mais plutôt dans l'autre sens, les bises, bisous et autres calineries de fins d'emails personnels ? Même si on fait parfois miroir face à ce qu'on reçoit (difficile de répondre "bises" à quelqu'un qui vous fait de gros bisous, non ??!!)...

Sans doute que oui. Mais au moins, cette fois, c'est sans intention perfide derrière les mots, juste pour le plaisir d'envoyer un peu de douceur...

samedi 11 février 2006

MA BOBINE AVEC DES COUETTES

Comment résister à l'appel de vous remontrer mes couettes, quand on s'appelle Pest@Couettes ?

Alors je suis Traou, Alice, Samantdi, Tita et les autres...

A 25 années d'intervalle, à peu près !

vendredi 10 février 2006

PAS LA

En RTT - cavalcade administrative, alors faisez les fous pendant que j'ai le dos tourné.

Et puis de toute façon, les trucs qui continuent de pétiller dans les yeux et les souvenirs depuis hier, j'ai envie de les garder pour moi, pour le moment (enfin presque que pour moi !).

Pour me faire pardonner, je suis presque sûre que je vais avoir encore des histoires drôles à vous raconter avec la mairie et la Direction de la Petite Enfance, dans les jours qui viennent !

vendredi 16 décembre 2005

AHEM...

Zêtes sûrs qu'il faut vraiment travailler, le vendredi ?

Non parce que là j'ai les yeux qui se ferment tous seuls sans aide, hein...

Et puis ces espèces de baillement, on dirait la pub avec le lion qui pourrait mettre 5 têtes de dresseurs dans sa gueule...

Bon. Mission du matin : trouver absolument comment raccourcir la journée d'un bon tiers.

Vos suggestions sont les bienvenues !

Et puis aussi, dernier jour pour m'envoyer vos tenues de cocooning (oui, toi, le grand là-bas, c'est aussi à toi que je m'adresse !!) avant qu'on ne passe à la lutte sanguinaire et aux votes impartiaux qui vont désigner l'heureux(se) gagnant(e).

vendredi 21 octobre 2005

REDAC

Transmise ici par Heidi, une petite rédac à faire pour se mettre en forme.

Sujet : c’est comment pour vous le matin au réveil ?

Alors là je vais me payer le rêve de ma vie, rendre la rédac que j'aurais adoré rendre si je n'avais pas eu cette boudiou de pression de fille de prof blablabla.

Cher professeur,

Le matin est en fait une illusion à grande échelle, destinée à affaiblir, attrister et traumatiser les masses pour mieux les manipuler dans la journée.

C'est pourquoi, refusant de me plier à pareille manoeuvre, j'ai décidé d'assumer la vérité en criant haut et fort que les matins n'existent pas. Afin d'affirmer ma protestation, je me livre désormais à un bed-in permanent.

PS : pour les 20 heures de colle que vous allez infliger à ma projection astrale qui fait semblant de travailler au fond de votre classe, c'est pas grave, elle ne sent rien. Mais je penserai très fort à vous obligé de la surveiller quand je serais au fond de mon lit.

Pas la peine de m'annoncer la note, hein !!

Je passe le relais à... Anitta, Barnabé et Phany !

vendredi 7 octobre 2005

POSITION HAKA ON

Suis en tenue, aux aguets.

Le pied planté solidement en terre, le regard perçant autant que menaçant.

Alors croyez-moi sur parole, le premier qui fait mine de me faire chier aujourd'hui, je lui fais mon haka spécial pest@couettes.

Suis certaine que je n'aurais pas le temps de finir que ... hum... Face de Cul, par exemple, aura déjà détalé à l'autre bout de Paris.

Oumpf ! (dit-elle hilare et prête à faire virer chèvre une assemblée entière de nuisibles)

lundi 19 septembre 2005

DEFI RELEVE

C'est chouette les blogs.

Oui oui.

Enfin pas TOUS les blogs, hein, ne versons pas dans la bisounourserie, mais les blogopotes et blogamis qui se soucient de vous, vous apportent soutien et sourire quand ça va un peu moins bien, tout ça.

C'est comme ça que, pour me changer les idées au boulot, Heidi m'a soumis un petit défi, histoire de ne pas sombrer dans la morosité...

Je vous en donne le principe.

Il s'agissait :

1/ de raconter une histoire de "Monsieur et Madame..." dans l'ascenseur panoramique que j'aime que j'adore

2/ de caser les termes suivants au cours de mes diverses réunions qui-ne-servent-à-rien de la semaine passée :

  • musique
  • force est de constater
  • épicier
  • merci bien
  • méritoire
  • Zeus

Alors ça a donné :

Défi de "Monsieur et Madame".

Lundi à la montée : "je peux vous raconter des histoires drôles pendant qu'on monte ? Ca m'évite de penser que je suis dans l'ascenseur... ok ? Alors Monsieur et Madame Zétofrais ont une fille, comment s'appelle-t-elle ?" (Mélanie Zétofrais).

Et à la descente, paf, je tombe sur le même, donc je lui ai fait celle de Monsieur et Madame Saint Malo à la nage c'est pas de la tarte. (Ferdinand Saint Malo à la nage, c'est pas de la tarte) (oui je sais) (mais j'ai pas dit que c'était intelligent, non plus)

Défi des mots imposés. J'ai compliqué la consigne en m'imposant de les utiliser uniquement en m'adressant à Face de Cul. Ca s'est passé sur trois réunions différentes, mais bon, pour vous éviter les comptes-rendus à rallonge, je condense.

  • Ton argu, il n'y a plus qu'à le mettre en musique et tu pourras passer à la Star Ac (il cherche encore l'insulte dedans. Mais il a raison, c'en est une)
  • Force est de constater que tu n'as pas encore signé une seule affaire. Si tu n'as personne d'ici la fin du mois, on fait comment, nous, pour communiquer sur un programme ? (mesquin, mais véridique)
  • Attends, on ne va pas faire les épiciers à compter combien de fautes on a trouvé dans les docs de chacun, le truc c'est que si tu changes quelque chose, ça serait mieux que tu te fasses relire avant de le diffuser...
  • En gros tu me refiles le boulet, merci bien...
  • Malgré des efforts méritoires, je n'arrive pas à comprendre comment tu as pu dire que tu attendais ces documents depuis le mois de juin. Si c'est une lettre d'accompagnement qui te manque et que tu ne te sens pas capable de l'écrire, tu n'as qu'à me demander. Mais tu ne mets pas ça sur le dos des autres. (là c'est le jour de la bataille de schtroumpfs).
  • Tonnerre de Zeus, ça serait peut-être plus simple de laisser A. finir sa présentation et de lui poser des questions après, non ???

La vie est belle, moi je vous le dis...

jeudi 15 septembre 2005

ZEN SOYONS ZEN

Moi avant la réunion du matin...

Pendant la réunion du matin...

Après la réu du matin...

N'empêche je vais quand même me prendre une soufflante pour avoir mal parlé à Face de Cul... mais boudiou, qu'est-ce que ça soulage...

mardi 30 août 2005

IN THE KITCHEN WITH CHIBOUM (J-2)

Si vous vous étiez déjà demandé comment on arrive à se faire des amis, avec L'Amoureux, voici notre recette secrète, magique, et quasiment 100% efficace...

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lundi 29 août 2005

GOURMANDISE (J-3)

Je parie qu'il va y avoir une liste d'attente incroyable de gens qui vont vouloir dormir à la maison et/ou prendre le petit déjeuner avec nous maintenant qu'on a reçu ça !!!

Merci Samantdi !

jeudi 4 août 2005

REVES DE PETITE FILLE

Nous les filles, on a presque toutes rêvé qu'en vrai, on était des princesses.

Des princesses avec des belles robes qui tournent, un teint de porcelaine, un prince charmant, un faon qui viendrait nous manger dans la main, tout ça.

Mais bon, ça c'est avant d'apprendre que des princesses, c'est comme tout. Il y en a des plus glamour que d'autres.

La preuve en image.

Ci-dessous la princesse Fiona (la vraie, celle qui a inspiré la pâle copie de Shrek)

Attention ça décoiffe !

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jeudi 21 juillet 2005

GRAVITE

Résolument, le concept de gravité m'est étranger.

Tant au point de vue physique qu'au plan moral.

(En revanche il faut que j'arrête les activités girlie tout de suite, un jour de plus et je me transforme en Armella Calberson, la bimbo au rabais des Fossés Jean. Et je ne suis pas sûre que ça soit mon meilleur emploi...)

Et puis je suis ravie. Dans ma journée fille d'hier, j'ai trouvé un très joli carnet chez Muji, parfait pour trimballer dans le sac avec tout le bazar sans qu'il ne s'abime. Vous savez à quoi ça m'a fait penser ? Quand on était plus jeunes (si peu) et qu'on faisait écrire des petits mots à nos copains dans nos cahiers de texte ! Enfin bref, ayé, il est en place avec déjà des douceurs et des jolis mots dedans. Si c'est pas le bonheur, ça...

Edit pour Nam-Nam :

mercredi 20 juillet 2005

OU L'ON VOIT QUE QUAND MEME, SI, JE SUIS UN PEU UNE VRAIE FILLE

En remède préventif à toute forme de coup de mou, le programme d'hier a été d'une efficacité remarquable !

  • Déjeuner avec une copine, papoter, rigoler, ne pas voir le temps passer, en repartir avec le sourire en forme de banane et de la lecture édifiante pour le train !
  • Aller s'acheter du parfum, parce que mon parfum, c'est mon doudou, et qu'il est hors de question de tomber en rupture de stock
  • Faire tourner en bourrique le vendeur de la boutique à téléphone portables. Lui expliquer par quoi je veux changer le mien pendant une demi heure et partir les mains vides parce que lui et moi, on a pas le même sens de l'essentiel en matière de téléphones. Ricaner bêtement en sortant parce que du coup, j'ai des sous pour aller chez le coiffeur !
  • Constater que la coiffeuse elle a du avoir 50/20 à son cours de massage du cuir chevelu. Envisager de l'embaucher à domicile. Du coup flotter béatement et ne même pas râler parce que c'est un peu trop court (pis ça repousse, ces bestioles). Pour les amateurs/trices de couettes, va falloir patienter un petit peu, du coup !
  • Rentrer et se jeter sur le dernier carré de choco.... mais qui a mangé le dernier carré de chocolat ?!!! Sans prévenir, sans en racheter !! Ah c'est moi... bon de toute façon c'est pas régime, hein...
  • Noter d'aller acheter du chocolat aujourd'hui. Nestlé Noir Corsé. Miam. Slurp. Essentiel.

mardi 19 juillet 2005

C'EST VOUS LA GROSSE TARTE AUX FRAISES ??

(Titre en forme de private joke)

Vous vous souvenez de la liste des défauts qu'on devait faire, tout ça ?

Bon.

Il y a une chose que je ne vous ai pas dite.

Quand je suis fatiguée, je mélange les mots. Et en général je m'en rends compte trop tard, bien sûr, dès qu'ils viennent de franchir mes lèvres sous forme d'une phrase, dans le meilleur des cas absurde, dans le pire des cas un peu... hum hum... embarrassante, disons.

La palme de la dyslexie surréaliste, c'était un soir, il y a quelques années de ça. On fêtait notre bac avec des copains et j'étais épuisée (on se demande bien de quoi, vu la somme de boulot abattue, il devait y avoir une autre raison).

Avant de m'allumer LA cigarette du début de la soirée, je demande à un copain de "me poster le téléphone". Et bien incroyable mais vrai, il m'a bien passé, comme je le voulais, le cendrier.

Mais s'est foutu de moi pendant les 5 années suivantes.

On ne peut pas tout avoir. Le cendrier et la tranquilité d'esprit.

J'en ai une autre à l'esprit mais pas trop racontable, en fait.

Et puis attention, hein ! Pour ceux qui rigolent trop fort, la punition c'est de copier 100 fois :

"Je ne me moquerai plus de Pest@Couettes au risque d'être privé de bisous et de gâteau au chocolat".

Pigé ?

;-)

jeudi 7 juillet 2005

TEST GRANDEUR NATURE

Je me demande si ça serait vraiment charitable, pour tester le fait que Nuisible 1er soit vraiment un paranoïaque pathologique, que de lui annoncer que j'ai reçu un coup de fil d'Interpol le concernant ??

Ah pardon, j'ai parlé à voix haute, là ??

mercredi 6 juillet 2005

OBVIOUSLY BACK IN TOWN...

Le retour de Pest@Couettes !!

Mission du jour : juguler l'irritant discours de Monsieur le Nuisible à moins de 100 mots audibles.

Armes à votre disposition : humour décapant et répartie cinglante.

Récompense : une journée de labeur, dure mais sereine.

A vos encouragements :-D

mercredi 29 juin 2005

SORCIERE OU FEE ?

Jad me demandait hier si je n'allais pas jusqu'à marcher pieds nus dans la rue.

Il se trouve que si, ça m'arrive. Globalement, je pourrais vivre nus pieds, je crois. En vacances, à la maison, au bureau dès qu'il fait chaud, fi des chaussures et hop, directement le contact du sol sur ma peau.

Il faut vraiment que ça soit très chaud ou très désagréable comme contact pour me dissuader.

Celà étant, ce jour là, c'est bien parce que mes chaussures me faisaient souffrir le martyr que je les ai ôtées à mi chemin. A l'époque, quelques minutes de marche séparaient le bureau de la maison, et pour que j'achève le trajet, pas d'autre salut que de me débarrasser de ces engins de torture.

Me voilà donc, dans les rues, chaussures à la main et pour le moins soulagée quand je croise un type hilare.

"Vous avez raison, c'est mieux comme ça pour sentir les courants telluriques ! Il sera où l'autel ? Et vous êtes une bonne sorcière, au fait ?"

Et il est parti mi riant mi courant.

L'autel devait être sous mes pieds pour provoquer de jolies rencontres, en fait.

Quelques semaines plus tard, j'avais été réquisitionnée, toujours au bureau, pour servir de modèles à des jeunes femmes qui devraient réaliser des maquillages sur des enfants en grandes surfaces pour le compte de l'un de nos clients.

Je savais que j'allais quitter ce travail et j'avais mis un point d'honneur à arborer fièrement le résultat de leurs travaux le reste de l'après-midi, pour la plus grande liesse de mes camarades et l'agacement certain de mon futur ex patron.

Evidemment, pour que la blague soit bonne et complète, il fallait que je quitte le bureau ainsi grimée ! C'est ce que j'ai fait, je ne sais pas si je vous ai dit, mais si j'avais peur du ridicule, ça ferait longtemps que je serais foudroyée !

Ce n'était pas une époque propice aux costumes, j'étais donc la seule à me promener ainsi dans la rue.

Et exactement au même endroit, un petit garçon tire la manche de sa mère pour lui dire :

"oh, regarde maman, une fée !" (je crois en fait que c'était un papillon géant que j'avais sur la tronche, je ne suis plus très sûre, mais c'est l'intention qui compte).

Je crains que ni l'un ni l'autre n'aient raison, mais j'ai beaucoup aimé ces deux moments de jolie magie humaine volée au cours du temps...

vendredi 24 juin 2005

LE PROF QUI DEVINT CHEVRE

Alors à une écrasante majorité (j'ai pas compté mais ça faisait plus), nous allons inaugurer cette nouvelle catégorie "Pest@Couettes Powa !" en répondant à la demande d'Anastomoses.

(Heidi, c'est promis, je réponds au questionnaire vite, mais je me sens très handicapée du fait que les films sont enfermés dans les cartons et j'ai peur d'oublier un truc fondamental, tu vois ??).

Le rappel de cette anecdote aura qui plus est le mérite de me faire oublier le cauchemar du retour à la maison d'hier soir. 7 kilomètres, deux heures. Et un stupide voyant rouge qui s'allume de façon intempestive. Cochonnerie de bagnole, va ! Au passage, au clone de Leroy dans Fame qui a essayé d'engager la conversation à la sation service de l'A86 hier, désolée, j'ai été un peu... sèche dans mon refus, mais vous conviendrez qu'il y avait de quoi être d'humeur excécrable...

Donc le prof de philo qui devint chèvre (et s'est peut-être réincarné en dico ??).

C'était en terminale. On était dans un lycée tout neuf (j'ai eu la scolarité inaugurale !) et on était deux classes de Terminale B. Les sérieux bosseurs (les autres) et les brillants sympathiques glandeurs (nous).

Notre prof de philo avait eu la vocation tardive : ancien imprimeur, on devait être ses premiers élèves. Je dirais, à vue de nez et de mémoire, qu'il devait avoir une quarantaine d'années.

C'est immonde ce que je lui ai fait, quand j'y pense. J'espère que ça lui aura rendu service au moins...

Alors voilà. Il voulait philosopher ce brave homme. Faire cours, mais façon "je vous ouvre les yeux sur les beautés du monde", tout ça. Il y croyait. très très fort.

Lors du premier cours, il nous incite à regarder les choses avec notre propre analyse, pas celle que les autres veulent nous imposer. A regarder les choses sous un autre angle. C'était louable mais il était un peu exalté, le monsieur, et pas très convaincant dans son exaltation. Rien du maître à penser. Il avait le charisme d'un navet, en plus, ça n'aide pas dans ce métier.

Deuxième cours. Je me pointe, m'assied en tailleur sur ma table et prends mes notes dans cette position inhabituelle dans une salle de classe. Au bout d'une heure à avoir fait semblant de ne rien remarquer, il craque et me demande quel est mon propos.

"Je voulais voir votre cours sous un autre angle, Monsieur. Et c'est pas mieux comme ça, en fait".

J'ai eu 2 en philo toute l'année, mais aussi pour la première fois au lycée des VRAIS copains.

Me suis vengée avec mon 12 en philo au bac, d'ailleurs. Pas si mal pour quelqu'un qui n'avait rien foutu de l'année. Mais rien de rien, hein. Cela dit, la philo au lycée, ce qu'on nous demande c'est de la méthode et trois citations, faut relativiser quand même.

En revanche, l'administration, elle, s'est vengée de moi : ils m'ont envoyée au rattrapage pour DEUX POINTS !! Genre "tu nous en a fait voir toute l'année, gniark gniark, à ton tour de morfler".

Le brave homme qui n'avait pas été malmené que par moi a fini l'année dans une maison de repos pour profs maltraités...

J'ai un peu honte, mais quand même, rien qu'à y repenser, je me marre, quand même... Sale môme que je suis...

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