En Écho aux notes de Boblebidibul et Klodd... et aussi parce que c'est un truc qui me tourne dans la tÊte depuis plusieurs jours.

Les rencontres virtuelles.

C'est vrai que beaucoup de gens s'Étonnent des liens qui peuvent se crÉer entre des personnes qui ne se sont jamais rencontrÉes.

Et alors ?

D'abord, je constate que chaque blogueur a son "cercle" de proches. En y prÊtant un peu attention, je me rends compte que ceux que j'apprÉcie tout particuliÈrement sont loin d'Être la blogueuse moyenne dÉcrite dans les mÉdias qui s'intÉressent au phÉnomÈne. La jeune fille de 17 ans en gros. Tout Ça pour dire qu'en ce qui me concerne, j'ai passÉ l'Âge de m'interroger sur qui je suis et donc baratiner sur un fantasme de ce que je voudrais Être.

D'oÙ le parti pris de sincÉritÉ quand j'ai rouvert mon blog d'ailleurs : s'il n'y a qu'une partie de moi, c'est une partie rÉelle, pas aux antipodes de ce que je suis dans la vie. Au contraire.

Alors c'est vrai que dans nos relations virtuelles, c'est surtout le meilleur qui passe. Les mots gentils, les encouragements, les bons mots... et pas l'haleine de chacal du lendemain de cuite ou la mauvaise humeur de certains jours. Quand on ne le sent pas, on ne se parle pas. Mais en mÊme temps, avec les amis de la vie "rÉelle", on fait pareil, non ?

Sur les rencontres ? J'imagine que c'est comme dans la vie aussi. Parfois Ça se passe trÈs bien, parfois le feeling qu'on avait derriÈre nos Écrans disparaÎt en face À  face.

J'ai l'avantage non pas d'avoir rencontrÉ un blogueur, mais d'avoir dÉja rencontrÉ quelqu'un aprÈs l'avoir longuement cotoyÉ par email. Il s'appelle L'Amoureux, ici, c'est pour dire que Ça peut se passer encore mieux que prÉvu !

En tout cas, sur le manque de rÉalitÉ de nos relations, c'est vraiment de la connerie pure et simple de gens qui n'ont pas deux neurones À  disposition : de part et d'autre de l'Écran, il y a bien des vrais Êtres humains, non ? Qui choisissent de dialoguer, d'Échanger...

Tout Ça pour dire.

Vous me donnez beaucoup. Du rire, des sourires, de la chaleur humaine, parfois des larmes ou serrages de tripes quand vous parlez dans vos notes de quelque chose qui me touche, par empathie ou par reconnaissance d'un mal dÉja vÉcu, d'une angoisse rÉsiduelle.

Et je vous en remercie. Parce que vous lire, souvent, Ça me redonne un peu de confiance en l'humanitÉ qui s'exprime, fut-ce par le biais d'un clavier.