Depuis deux jours, Boblebidibul a lancé et entretien un sujet qui me fait réagir.

L'information, les moyens d'informations, la responsabilité des journalistes d'une part. La place des juifs au pouvoir et dans les medias d'autre part et leur supposée influence.

De là ont découlé des remarques aussi diverses que variées sur l'un et l'autre. Je ne lance pas le débat ici, mais vous invite à y participer là-bas si le sujet vous inspire.

L'objet de ma note tient au débat sur internet.

Boblebidibul a volontairement laissé planer des doutes. Sur la façon dont il interprétait ce qu'il écrivait. Pour nous pousser à réagir.

Ce qui a évidemment réussi. Essayez de me parler de tolérance et de droits de l'homme sans me faire monter dans les tours, vous gagnerez une glace à la pistache.

J'attendais qu'il nous dise "stop. ce n'est pas ce que je pense, je donne les arguments qui plânent et nous en discutons". Hier j'étais confiante dans le fait qu'il s'agisse de réthorique, et comme cette phrase n'est pas venue, j'ai douté. Comme c'est quelqu'un que j'estime, sans le connaître, forcément il y a eu déception. Et colère de ma part. Qui s'est exprimée.

Et j'ai pris un retour de manivelle à hauteur de ma colère. En me disant en gros, t'es tombée dans le piège, c'est trop facile.

Alors je suis amère. Parce que du point de départ, participer à un débat, nous en sommes arrivés à une situation tendue. Si ma vivacité est en cause, je trouve par ailleurs qu'il est malsain de chercher le débat, la provocation, en avançant voilé (fallait bien une touche d'humour, fût-il du pire mauvais goût).

Et je tente d'expliquer à Boble depuis quelques heures ce que je considère comme les limites d'internet : le débat par écran interposé, c'est un sujet difficile. Et le débat dans la mauvaise foi de l'un qui cherche à démontrer qu'il est facile de manipuler les gens, à travers un blog, c'est dangereux.

Sur le fond : - je maintiens qu'il n'y a pas d'échelle dans la barbarie ou dans les mauvais traitements que l'on impose à des innocents. Pour autant, certains des commentaires sur ces deux notes m'ont beaucoup choquée parce que ne tenant pas compte des réponses des autres. Ou faisant semblant de ne pas en tenir compte. Donc ça n'avance pas. - placer la "légende urbaine" comme postulat de départ, c'est purement de la provoc. Et ça ne propose pas d'explications à la légende urbaine. Pour moi, débattre, c'est argumenter. Et d'argument de Boble, je n'en ai pas vu, seulement de l'huile sur le feu

Sur la forme - nous avons tous eu des commentaires un peu particuliers un jour où l'autre. Alors volontairement envenimer des sujets qui n'en ont pas besoin... - le rythme des réponses et la forme même du blog ne permettent ni de se voir, ni de réagir en même temps. Or c'est un débat à faire les yeux dans les yeux, dans ma conception des choses. Mais c'est mon point de vue.

Amertume parce qu'au lieu de prendre plaisir à la discussion, je me sens volontairement piégée. Et qu'on me reproche d'être tombée dans le piège...

Comme Heïdi, je ne demanderai pas pardon d'être ce que je suis et de prendre très, trop au sérieux un certain nombre de choses. J'espère que je ne cesserai pas de me mettre en colère en lisant des choses qui me choquent, quitte à aller parfois loin.

Amertume parce que je me sens très insultée par le jugement d'une personne commentatrice de ces messages sur mes valeurs. Une personne qui ne me connaît pas et qui au travers des quelques réponses qu'il a (visiblement mal) lues, se permet un commentaire sarcastique sous-entendant des choses pas très agréables sur mon compte... mais bon ça on s'en remet !

Et moi qui prends un tel plaisir à la "vie virtuelle", aux échanges avec vous, et bien je prends une bonne grosse baffe aujourd'hui.

Bref. C'est la vie.

Hauts les coeurs.

Et puis tout ça a le mérite d'agiter quelques neurones, j'espère...