Bon je vous le dis clairement, j'avais pris de belles photos du match avec mon téléphone (j'imagine la tête de nos aïeux lisant une telle phrase : regard empli d'incompréhension).

Sauf que comme j'ai réinstallé mon PC récemment, je n'avais plus le logiciel pour transférer les photos du téléphone vers l'ordi. J'ai lutté deux heures ce matin en vain.

Donc vous n'aurez droit qu'au texte.

Partis assez tôt de la maison (et assez surexcités aussi) mais ayant bêtement négligé d'acheter des places de parking, nous errons autour du fameux SDF. Un tour, deux tours... puis garage "merguez" (copyright L'Amoureux) le long du canal en compagnie d'un certain nombre de nouveaux amis (vous comprendrez pourquoi et comment se sont liées ces fortes amitiés plus tard).

J'arborais avec fierté mon maillot des All Blacks, car maintenant je peux vous le dire, je suis une fan inconditionnelle et depuis toujours de l'équipe des Kiwis. Mais quand même mon écharpe bleue pour faire bonne mesure. Histoire que Lalune ne me fasse pas trop trop la gueule quand il lira ça.

C'est la fête autour du stade, dans le stade. L'Amoureux a du mal à me tenir tellement j'ai hâte que le match commence.

On a une bande de néo-zélandais aussi déchaînés que sympathiques (en même temps, je n'ai jamais rencontré de néo-zélandais antipathiques...) derrière nous, une ambiance terrible.

Les hymnes.

LE HAKA ! Ca y est, L'Amoureux dont c'était le baptême de rugby est dedans !

Ca me fait toujours un effet monstre, le Haka... dingue.

Coup d'envoi.

Bon après, je ne développe pas sur le match pour ne pas faire mal au coeur aux supporters des bleus ;-) !

Un jeu néo-zélandais parfait, placements impeccables en permanence, défense en béton, rouleau compresseur en attaque. Et des français très très en dessous de ce qu'ils sont capables de faire.

D'un côté une vraie démonstration, comme à la parade, de l'autre on sent une impuissance totale, des nerfs qui lâchent... dommage pour le suspense et pour nos bleus qui sont bien dépités.

Voilà. J'ai l'impression que le match a duré 10 minutes et pourtant c'est déjà fini, nous sommes dehors.

Contents de ne pas être garés loin du Stade de France, nous regagnons notre voiture, quand....

- On était garés aussi loin ?

- Bah non, je ne crois pas...

Coup au coeur... Puis "rassurés" par d'autres personnes qui étaient garées juste devant nous : leur voiture aussi a disparu. Bon, au moins, on doit pouvoir trouver les voleurs facilement !

Renseignements pris auprès des agents sur place, nous voilà partis pour le commissariat. Pas loin d'une heure de marche (spéciale dédicace à Aude : les courbatures ont failli aller mieux !).

Etonnant comme le commissariat de Saint-Denis est bien plus fréquenté par des gens plutôt "bourgeois", voire en costard cravate, qu'on ne le croit. Nombreux. Très nombreux.

On attend une bonne heure avant de passer enfin devant l'agent (à qui j'adresse un sourire particulier, il saura pourquoi s'il passe par là. Et non ce n'est pas ironique, et oui, je le dis, je l'écris, il existe des flics fort sympas. A ma grande surprise !!!) qui nous délivre le bon pour récupérer l'automobile porteuse de poisse cyclique et trimestrielle.

Puis redépart à pieds pour la fourrière. Une p'tite demi heure de plus, ça n'a jamais fait de mal à personne.

Payage (100 euros 77 pour ceux qui se demanderaient), récupérage de la voiture et retour maison à deux heures du mat.

Me demande s'ils enlèvent moins quand la France joue mieux...