Je ne suis pas au bout de mes surprises avec l'idiome (IDIOME, hein, n'allez pas lire autre chose) vietnamien.

Déjà, quand on m'avait appris que (excusez la phonétique dans la retranscription) "niawouey" ça voulait dire, en gros, paysan, l'origine de l'argot niacoué s'est illuminé.

Et bien figurez-vous que ce week-end, mes beaux-parents nous ont révélé un fait linguistico-gastronomique de la toute première importance.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le plat de base de l'alimentation vietnamienne, c'est le pho (selon les gens rencontrés jusqu'ici, la prononciation varie entre "feu" et "faoeu" !!). C'est un truc qui fait faire des petits bonds à mon Amoureux rien que d'en parler et les "purs et durs" amateurs de cuisine asiatique s'en régalent.

Tout ça pour dire qu'on a réussi à en soutirer la recette à belle-maman ce week-end (oui LVN, tu peux saliver d'avance). Et que là elle nous a expliqué que cette délicieuse soupe à base de boeuf était en fait d'origine française.

Les colons préparaient leur pot-au-feu qui a été adapté au goût et aux ingrédients locaux pour devenir le pho (pardon, j'ai pas l'accent qui va sur le o).

Et le plat traditionnel vietnamien est donc d'origine française vieux de pas plus de 150 ans dans sa forme asiatique.

Non pas que je sois pour le colonialisme, mais quand même, le métissage culturel, ça a du bon, parce que c'est vraiement délicieux comme plat.

Presque autant que ma soupe préférée dont je sais dire le nom, le reconnaître sur un menu, mais pas l'écrire ;-)