A cause de Missy'V qui a de la chance que je l'aime beaucoup parce que sinon, sa chaîne, je lui en aurais fait des accessoires de mode, me voilà obligée de vous raconter mes trois défauts principaux.

Ca ne m'arrange pas.

J'avais tissé ce blog de façon à ce que vous ne les voyiez pas trop, ces défauts, ou alors juste les rigolos, ceux qui font dire "meuh non, c'est comme ça qu'on t'aime".

Pas les honteux, les inavouables.

Vous imaginez bien que ceux qui m'ont vue IRL ont été grassement payés pour garder le silence, à coup de Beaujolais, de Madiran, de tartes aux pommes peut-être, mais grassement payés quand même !

Et puis ça ne m'arrange pas trop non plus parce que mes défauts ressemblent fort aux siens, je ne voudrais pas que l'on m'accuse de plagiat.

Bon, en cherchant un peu, que vais-je trouver ?

L'impatience !

J'ai la notion du temps d'une enfant de quatre ans. Les échéances à plus de quelques jours me rendent folle de hâte. Là, par exemple, depuis mi février, je piétine, j'enrage, je tempête en espérant que le 15 juin arrivera plus vite. C'est résolument inefficace.

Je ne sais pas attendre, je déteste ça. Et en même temps je suis la première à savourer ce supplice qu'est ... la montée des marches !

Donc si un jour vous voulez me faire bouillir, offrez-moi un rien du tout diablement emballé, dans cinq papiers différents avec des tonnes de rubans noués. Vous me verrez tacher de garder une contenance, puis petit à petit m'abstraire de votre conversation et m'acharner sur le paquet jusqu'à avoir raison de lui.

Oui je sais, enfant, c'est charmant, à presque trente, c'est pathétique.

Mais c'est comme ça, vous avez survécu plus de 250 notes sans le savoir, j'espère que ça ne changera pas votre point de vue.

Un mode d'expression un peu décalé

Ca se traduit par deux choses différentes

  • Je dis beaucoup de gros mots. Enfin pas dans des circonstances stratégiques, hein, je sais me tenir, si vous êtes ministre, vous pouvez m'inviter à votre table. Enfin je ne vous le recommande pas, mais je ferais un effort, c'est promis.

C'est d'autant plus étonnant que mes parents ne jurent pas, ou pas beaucoup. Je pense que si je gagnais un euro à chaque fois que je dis "putain, fais chier", je serais milliardaire.

  • Je dis ce qui me passe par la tête. Et encore, je commence un peu à filtrer, mais vous pouvez vous attendre, au cours d'une conversation, à entendre des choses assez spontanées (en général ce sont les gentilles). Ainsi je dis aux gens que j'aime (d'amour et d'amitié) que je les aime, assez régulièrement souvent sans arrêt. Je trouve ça tellement bon, les mots gentils gratuits, que j'ai du mal à m'en empêcher. Sauf que parfois, ça gêne énormément ceux qui les reçoivent, parce que les conventions, tout ça. Surtout ceux qui ne me connaissent pas bien, en fait.

Généralement, je parle aux gens partout (dans la rue, dans les files d'attente,...), si une vieille ne ramasse pas les crottes de son caniche je le lui fais remarquer, si quelqu'un essaie de gruger dans la queue, je ne laisse pas faire, bref, JE SUIS UNE PLAIE !

Et enfin last but not least

La gourmandise

J'AIME les bonnes choses. Passionnément. Je suis capable de lécher mon assiette si j'ai adoré son contenu (bon je ne fais ça qu'avec L'Amoureux ou mes parents, hein !). J'ai beau savoir que la balance me préfèrerait avec 15 kilos de moins, maintenant que je suis sortie de la carapace de kilos psychanalytiques, j'ai du mal à résister à une bonne tentation. Heureusement les déjeuners au bureau sont fort raisonnables, mais c'est terrible. Il parait que quand je parle de bonne nourriture, j'ai les yeux qui brillent. Je crois que je vais finir par avoir honte... mais pas encore, c'est trop bon.

Voilà.

Me voici (presque complètement) démasquée.

Mais restez encore un peu, s'il vous plait...

Et puisque relais il y a, je choisis arbitrairement.... taratatatata....

Barnabé qui va, à mon avis, avoir encore plus de mal que moi à ramener sa liste à trois.

Heïdi pour voir jusqu'à quel point c'est pareil ou pas.

Et Kouignaman que je ne connais pas encore beaucoup.