Il a été un temps où je me disais que ça allait être bizarre.

Quand on est blondinette chatain clair aux yeux clairs et qu'on s'acoquine avec du bon brun dominant type asiatique, on se doute que la progéniture sera plutôt dans les tons bruns que dans les pastels vickings, hérités de mon pôpa.

Très honnêtement ça m'a fait étrange (pas comme dans "ça m'a fait du mal", hein, juste ETRANGE) pendant un moment de me dire que la ressemblance que je pourrais avoir avec mes enfants ne se verra pas forcément au premier coup d'oeil.

Ce n'était ni raisonnable, ni raisonné, comme sentiment. Juste un truc fugace.

Et puis comme le géniteur est beau comme un Boudha, après tout, ça me plait plutôt l'idée de fabriquer des beaux ténébreux de son acabit.

De toute façon, en toute objectivité, nos bambins seront les plus beaux du monde, c'est évident.

En fait tout ça pour dire que j'ai carrément arrêté de me poser la moindre question depuis quelques semaines.

J'ai juste envie, terriblement envie, de passer à cette nouvelle étape. Une sorte d'envie sensuelle et animale, qui tient peut-être du fantasme de la nullipare trentenaire, allez savoir, mais en tout cas présente et bien là. A tel point que même pas mal pour arrêter de fumer. Un truc de barge.

(Note pour mes chers lecteurs : si vous ne voyez pas de signe de vie sur ce blog demain, c'est que je serai rentrée ce soir pour trouver un appartement vide. L'Amoureux ayant fui au moins jusqu'au Groënland, découvrant d'un coup d'un seul qu'il n'est pas si prêt que ça à se lancer à corps perdu dans la paternité.)

(Et puis aussi une grosse envie d'aller voir Star Treck Wars dimanche mais ça n'a rien à voir)