A la demande de Oznej, me voici sommée de répondre à une question d'importance : citer cinq goûts de mon enfance.

Voilà qui n'est pas chose trop difficile, gourmande que je suis !

Avant toute chose, la pâte sablée crue. On en parlait l'autre jour avec une amie qui me disait avoir longtemps refusé de manger des tartes car c'est sacrilège de la manger cuite !

Toujours dans le registre instinctothérapique qui me caractérise (!), la pâte à gâteau crue. Par exemple, le gâteau au yaourt, bien meilleur cru que cuit, lui aussi !

D'une manière générale, le goût des fonds de plats dans lesquels on a préparé un dessert au chocolat... plaisir que je cultive encore sauf quand je cède le léchage de plat à quelqu'un d'autre, ce qui est une distinction honorifique de tout premier rang !

Le goût de la ficelle de la boulangerie de Donzy, que mon papy allait chercher de bon matin pour nos petit-déjeuners. Et de la fougasse du temps de la bonne boulangerie à Sainte Maxime. Jamais égalés, cest pains là.

Et le goût du jus à la fin de la salade de tomates, quand on trempe le pain à le noyer dedans. Pour celà il faut de vraies bonnes tomates avec un goût de tomates, ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé.

Et le parmesan mais ça, je continue à en mettre à peu près partout, alors je ne suis pas trop nostalgique !!