En dehors d'avoir un boulot équipé en série d'un Face de Cul, j'ai la chance, l'honneur et l'avantage de devoir me rendre régulièrement (et de plus en plus souvent à partir de maintenant) dans, (ou sur ?) un monument historique.

Allez, petit quizz de culture générale, c'est l'un de nos monuments récents, François Mitterrand est à l'origine de sa construction. C'est un danois qui en est l'architecte et d'après mes sources (bien documentées), Notre Dame tiendrait sans difficulté dans le vide central.

Qui dit vide central dit plateau à 110 mètres de haut, environ (et de jolis signes cabalistico-astrologiques qui agrémentent au mieux tous mes documents sont visibles du ciel uniquement).

Pour ce rendre sur le plateau où se passent nos activités, le monument est doté d'un magnifique ascenseur panoramique.

Ayé, vous avez saisi.

Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis... très... très très sujette au vertige... même debout sur un tabouret. Alors dans un ascenseur panoramique dans lequel non seulement on voit loin, bas, mais aussi on voit les petits taquets s'ouvrir pour laisser place à la montée de l'engin, je peux vous dire que je ne suis pas fière.

Je développe actuellement une technique dite de dérivation : pendant toute la durée de la montée ou de la descente (qui me paraissent évidemment interminables), je saoule de paroles l'agent chargé d'appuyer sur le bouton. Histoire de penser à autre chose. A tel point que l'un d'entre eux, très gentiment, m'a proposé d'accélérer la montée pour que ça passe plus vite...

Arggggggg ! J'ai peur !!

(La bonne nouvelle pour vous c'est que si vous avez envie de monter ou de remonter au sommet de ce monument sans débourses les 7€50 qu'il en coûte aux "touristes", faites-moi signe ! En revanche si vous voulez bien me tenir la main pour que j'aie moins peur...)