Ce salon aura au moins le mérite de m'offrir une nouvelle piste de réflexion.

Comme la fréquentation n'était pas... comment dire... optimum, on a eu un peu le temps de parler avec ma nouvelle stagiaire à partir de lundi. On se connait déjà depuis quelques mois, puisqu'elle officiait aux côtés de FdeC depuis septembre, et on est assez copines, toutes les deux, alors on allait pas louper l'occasion de papoter un peu au détour des allées.... comment dire... pas très remplies !

Elle m'a dit quelque chose d'à la fois très touchant et qui m'a profondément étonnée. Elle trouve ma présence apaisante ??!!

Il faut dire qu'à côté de FdeC, c'est vrai que ça n'est pas très difficile !

Je me faisais la réflexion que pour transparente que je sois (on voit assez facilement quand je suis de bonne ou de mauvaise humeur, quand j'aime quelqu'un ou quand je fais des efforts désespérés pour rester dans un registre courtois), ça ne doit pas se voir tant que ça, de l'extérieur, les sinuosités, les chemins tortueux, les questions incessantes, l'agitation permanente...

Ou peut-être que ce sont ses propres tourbillons qui font qu'elle ne voit pas ceux des autres ?

Et puis en fait en y pensant, j'ai réalisé que les quelques personnes dont je pourrais dire qu'elles savent m'apaiser ne sont pas nécessairement des gens sereins ou sans questionnements intérieurs. Bien au contraire.

Finalement c'est assez étonnant, non, qu'on arrive à donner plus ou moins volontairement à d'autres ce qu'on arrive pas à faire pour soi-même. Mais au bout du compte, je ne trouve pas ça si mal.

(Sur cette note brumeuse, m'en vais vider mollement les cartons et surtout rattraper mon retard de lecture !)

Et sans relache :