Cette déconnexion forcée du net a, je ne sais par quels chemins tortueux, eu le mérite de mettre en avant un gros point qui clochait depuis jeudi dernier.

Pourtant, jeudi, c'était notre plus belle journée en terme d'affluence, de contenu, depuis que nous avons entamé ce nouveau projet professionnel. Depuis cet été, donc.

Pourtant jeudi, j'ai eu la chance de rencontrer un monsieur formidable, un type qui vous colle le frisson à une assemblée entière. Sauf que je n'ai pas pu entendre ce qu'il disait à l'assemblée, vu que je semble être la seule à considérer que laisser un accueil désert, ça ne le fait pas.

Et pourtant jeudi, pour moi, c'est le symbole d'un échec professionnel.

Quoi que je fasse, quels que soient les efforts, je n'arrive pas à m'adapter aux façons de procéder de cette entreprise. Face de Cul n'étant, finalement, qu'un épiphénomène.

Quoi que je fasse je n'accepte pas et je n'accepterai pas l'insulte comme mode de communication. Qu'elle soit nominative ou collective. Et ce d'autant quand on nous demande à nous, camp retranché gaulois au sein de cette tribu de barges, d'arrondir les angles, de faire avec.

J'y ai ma part de responsabilité, bien sûr. J'aurais pu hurler aussi fort qu'eux. J'aurais pu me fâcher toute rouge au lieu de garder tout ça. J'aurais pu mépriser, faire ma pub et pousser ce qui me gênait. Je n'ai pas voulu jouer ce jeu, pensant que ma méthode était la meilleure, pour moi en tout cas.

Et en fait ça fait trop mal, ça me mange trop.

Au moins je sais à quoi occuper mon congé maternité, au cas où j'aurais craint de manquer d'occupations.

Bien sûr pas de bêtises, pas de claquements de portes. C'est beaucoup moins possible maintenant. Mais plus d'états d'âmes s'il s'offrait un ailleurs.

A ce propos, je passe du temps à bloguer, mais pas parce que je suis une glandeuse professionnelle, juste parce que je suis très sous-employée. Je fais au choix de la communication événementielle, institutionnelle, interne ou externe ou même tout ça à la fois. J'ai fait aussi dans la coordination de projets en marketing opérationnel, ça doit pouvoir se transposer. Je suis plutôt une fille sympa, du genre bonne poire à ne pas concevoir qu'on puisse laisser pourrir un truc qui n'est pas fini ou qui ne fonctionne pas. Y compris des sujets comme : faire réparer une connexion internet ou un ordinateur portable, ce qui, il me semble, n'est pas de mon direct domaine de compétence.

Bon ok il m'arrive d'avoir un caractère ... expressif, mais je parle anglais, ça ne compense pas, ça ?

Donc si vous entendez parler de quelque chose, faisez-moi signe. Merci d'avance. Pour les encouragements pour les 7 semaines qui restent aussi, d'ailleurs !

Et meilleure journée pro à vous, je vous le souhaite de tout coeur.