Y a pas, quand même, dans la vie, c'est pas mal d'être entourée. Ca aide à passer plus ou moins sereinement un certain nombre de galères.

J'ai la chance d'être bien gâtée de ce côté là. Pendant quelques jours j'ai eu deux supers héros (au lieu d'un habituellement) juste pour moi.

A ma gauche, Super L'Amoureux, celui qui triomphe des coups de blues, des grogneries, des déprimes professionnelles. Vous le connaissez déjà.

A ma droite Super Frérot, débarqué vendredi de son Var d'adoption pour venir en quelques jours :

- fournir à sa grande soeur un nombre incalculable de fous rires
- revêtir le costume de Super Tonton pour décoller avec Super L'Amoureux le papier peint Super indécollable, recouvrir la chambre de fibre de verre et peinturer tout ça.
- enfiler le tablier et la toque de Super Cuistot pour nous mitonner quelques petits plats fort délicieux.

Alors ce matin, pendant que Super L'Amoureux déneigeait et déglaçait la voiture pour me déposer au bureau et raccompagner Super Frérot prendre son train, je me disais que nonobstant quelques mémorables batailles rangées et engueulades d'il y a quelques années, je l'aurais bien gardé avec nous quelques jours de plus, le frangin...