Il n'y a pas à dire, malgré des températures encore un peu fraîches, c'est le printemps.

D'ailleurs, il y a des jonquilles partout et les arbres ont verdi leurs bourgeons en quelques jours. Vous savez, les bourgeons d'un vert tendre et acide à la fois, un vert tout neuf, prêt à affronter le beau temps qui s'en viendra peut-être. Colette disait que c'est un vert qui fait mal aux dents, et je trouve très juste cette retranscription !

Côté blogueurs aussi, d'ailleurs, il y a une grosse montée de sève, je trouve. Ces gens qu'on a cru fréquentables pendant tout un hiver, les voilà qui se lâchent à tour de bras, si j'ose dire.

Ca a commencé très fort avec les leçons de séduction de Vroumette.

Bon, au moins elle avait annoncé la couleur dès le départ, on savait que ça serait chaud. Heureusement que le slip filet est venu calmer les ardeurs de tout le monde.

Plus étonnant, certains blogueurs, partis pour faire des notes sérieuses, voire très sérieuses, se sont retrouvés embarqués dans une sorte de séance de troll aussi collective que déchaînée.

C'est ainsi que Samantdi s'interroge sur la longueur des pseudos de messieurs ses commentateurs, donnant ainsi le départ d'une longue chaîne de réponses improbables, et que Swâmi Petaramesh découvre de nouveaux systèmes de mesure de l'organe masculin, après quelques explications de Traou (qui avait commencé par citer Nietszche pour tromper l'ennemi, hein, chipie...).

Tout ce que j'en retiens, c'est que Vroumette, sensible à la gravité du sujet évoqué, nous déteste tous parce qu'elle voudrait parler de "longueur de quéquettes" (je cite. Même pas peur, Gougueule).

(Note pour plus tard, pour faire plaisir à Vroumette, choisir le sujet de note ci-dessus évoqué).

Et dire que le printemps ne fait que commencer... mes enfants, on est pas sortis de l'auberge !

Sur ces bonnes paroles, m'en vais me repasser en boucle le cri - bestial - de Bertignac à la fin de "Ces idées-là", qui jusqu'à preuve du contraire est un parfait résumé de pensées bordéliques qui tournent en boucle. C'est ça aussi le printemps, le tourbillon intense des pensées dans ma pauvre boîte cranienne pas habituée à tant d'activité...