Je crois que tous ceux qui lisent ce blog régulièrement savent que mon boulot n'est pas le motif d'épanouissement majeur de ma vie ces derniers mois. Dommage quand on fait un métier qu'on exerce généralement par envie autant que par nécessité de gagner sa croûte...

Entre mon meilleur ami pour la vie, Face de Cul, un environnement global détestable, des perspectives d'évolution inexistantes et une charge au quotidien... bof, il n'y a dans la balance positive que la simili sécurité du CDI et un lien amical avec mon boss direct pour "contre-peser" un peu.

Et j'ai comme un "mauvais pressentiment" qu'un plan B va m'être de toute façon nécessaire sitôt que la protection dont bénéficient les femmes enceintes et fraîchement rentrées de congé cessera.

J'avais décidé de mettre à profit ce congé maternité pour renouver avec mon boulot d'il y a trois ans, dont j'étais partie pour des raisons conjoncturelles mais avec une envie mutuelle que nos routes se recroisent, entre mes managers et moi.

CV à jour, envoyé un peu avant la naissance de Cro-Mignonne, et puis hier, le couperet est tombé.

Le mail standard, le même que pour tout le monde, qui dit que non il n'y a rien mais nous ne manquons pas de conserver votre dossier, blablabla.

Je pense que la nouvelle équipe RH n'a même pas pris la peine de le regarder, ni même de se renseigner auprès de mes "référents" dans la boîte, avant de répondre. Ca fait plus mal que ce que je croyais.

Certes, ce n'était qu'un premier pas. Je sais que maintenant que j'ai pris la voie officielle, il va falloir rentrer par la fenêtre, faire jouer les réseaux. Peut-être que ça ne marchera pas mieux, peut-être que c'est en pure perte.

Quelle énergie encore à déployer pour se donner l'illusion de quelques perspectives...

(Celà dit si quelqu'un cherche une super responsable de communication multi tâches et polyvalentes, je fais parvenir mon CV sur simple demande).