J'ai adoré, dès que j'ai lu les premières lignes du premier de ses romans qui m'est passé entre les mains, à peu près tout ce qu'a écrit Robert Merle.

Et comme une gourmette, je me gardais la lonnnngue série des "Fortune de France" pour la bonne bouche, pour avoir encore quelque chose à découvrir.

Je m'y suis attelée pendant le congé maternité et si, au début, je prenais garde à alterner avec d'autres livres pour faire durer le plaisir, depuis quelques semaines, j'enchaîne, j'enchaîne !

A mon grand malheur, il ne me reste que deux tomes et demi (ce qui signifie que j'en suis à la moitié du onzième).

Pour me consoler, entre la fatigue du boulot et le temps dévoré par notre adorable Cro-Mignonne, je n'ai plus que l'heure du bain pour lire un peu (peut-être la semaine prochaine, j'arriverai à lire un peu avant de sombrer dans un sommeil réparateur ?). Du coup ça prolonge un peu le plaisir avant le point final.

Le seul souci, c'est qu'à force, ce sont des expressions du 17ème siècle qui me viennent à l'esprit à des moments incongrus : c'est que ça déteint, le français flamboyant de Robert Merle !

Du coup, en réunion, j'ai dit à mon boss (qui heureusement est lettré et en a ri avec moi) : "on ne va pas se fouler les mérangeoises" dans un mélange aussi savoureux de périodes qu'approximatif en bon goût...

Ca se soigne ?