J'AURAIS AIME
Par Chiboum le lundi 25 septembre 2006, 08:00 - All about Chiboum - Lien permanent
Quand j'étais au lycée, puis au début de mes années fac, je me trouvais grosse. Aujourd'hui je croise parfois quelques photos, j'aurais aimé savoir que j'envierais maintenant ce que j'étais à l'époque.
J'aurais aimé pouvoir croire que j'avais le choix de ne pas être systématiquement la bonne copine, la meilleure pote, que sais-je encore... Je n'y croyais sans doute pas assez pour convaincre, séduire.
J'aurais aimé connaître l'intimité, l'abandon, sans penser à la trahison de la chair, qui reflète si peu ce qu'il me semble que je suis.
J'aurais aimé ne pas devoir me battre pour ne pas être entre en auto conflit permanent.
Et puis j'aimerais croire que ce n'est qu'une question de gourmandise, de sédentarité. Bien sûr ça n'aide pas. Ca agrave, même.
Mais visiblement il y a quelque chose que je cherche à combler et je suis bien en peine de savoir quoi. A moins que je ne le sache et que je ne le dise à personne, même pas à moi...
La toilette de Vénus - Rubens ... le pire ce sont les gens qui trouvent ça beau, parce qu'il est de bon ton de s'extasier sur Rubens, de trouver que la mode du mince et du maigre va à l'encontre de la génétique, et que la beauté est de toute façon intérieure... limite ça en devient vexant quand c'est une violence quotidienne de faire avec ce qu'on est...
Commentaires
tout pareil :-/
@Anne :
Eh bien, tu vois que tu le sais...
Je crois qu'on est tous à la recherche de combler quelque chose en nous et on ne sait pas quoi. Simplement la différence c'est qu'il y en a qui en sont conscients à plus ou moins forte échelle - et que d'autres se mentent à eux-même!
Me demande si cette recherche de combler qqchose et on sait pas quoi ne fait pas partie des remises en questions perpétuelles et si c'est pas bien d'avoir cette recherche au fond ...
Sans recherche ça veut dire qu'on est complet et qu'on n'a plus rien à faire pour se perfectionner = on est fini, terminé. Chais pas - j'dis ça comme ça
Lo, parfois j'ai la sensation qu'on a eu un moule de la même série (pas seulement pour nos tours de taille, va !) (k)
nam-nam, je crois que tu vois. Et j'ai pas envie d'être terminée non plus. Disons je voudrais chercher sans me faire plus de mal que nécessaire.
La relation à la nourriture, doublée de la relation à son corps c'est ce qu'il y a de plus complexe(sans jeu de mots sur les complexes qui en découlent) de plus profond, de plus intime... Ma mère disait ça souvent, elle ne s'aimait pas et en revoyant les photos de cette femme sublime qu'elle était, elle regretait de ne pas l'avoir su. Mais elle ne s'aimait toujours pas. J'ai beaucoup travaillé sur moi, le pourquoi du comment, etc, mais je n'ai pas réussi encore à affronter ce démon là, celui du corps désaimé, celui de la bouffe compensatrice ...
Pour ce que tu dis à la toute fin de ton billet, n'est il pas difficile d'accepter d'être aimé pour ce que l'on déteste chez soi? ça n'empêche pas la sincérité de cet amour, ça n'en empêche que la réception... Je crois ... (k)
Et encore une sortie de la même série de moules !
Moi non plus, comme tu vois, pas réussi à affronter encore. Je voudrais y arriver pour de vrai, pour moi, pour ma fille, ne pas lui transmettre ça...
(k) ma chère Luciole (faut que je t'écrive et je cours après le temps, ce mois-ci)
Ouch, belle analyse introspective. Luciole a tout résumé. J'avais un drôle de rapport à la bouffe moi aussi, étant petit. Mais dans l'autre sens. Ma maigreur affligeait mes parents. J'ai gardé des traces, physiques et mentales, de ce rejet de la nourriture... Nous sommes ce que nous mangeons? Nous sommes comme nous mangeons.
J'ai aussi beaucoup souffert de mon "surpoids" étant jeune et cela a beaucoup affecté mon estime de moi et mes relations aux hommes. J'aurais tellement aimé avoir une adolescence "normale" avec petit ami et tout. Plutôt que de me livrer au "premier venu" parce que j'étais persuadée qu'on ne voudrait jamais de moi.
Tout ça, c'est du passé et je suis heureuse aujourd'hui, mais le problème n'est pas résolu... J'y travaille, comme toi, pour ne pas transmettre.
Richard, c'est terrible parce que les parents ont toujours peur que les enfants ne mangent pas assez quand ils sont tout petits... et ça donne des drôles de choses dans les deux excès par la suite. On vit en plus dans une société miroir où il est tellement facile de désaimer soi, que ça n'aide pas toujours à travailler les vrais sujets...
Jenny, quand on te voit c'est difficile d'y croire. Tu vois, j'ai fait le chemin inverse, jusqu'à une vingtaine d'année, j'étais tout à fait dans la norme (et pas plus heureuse en ado-amours que toi !). Est-ce qu'on en voit la fin un jour, tu crois, de ces soucis là ?
Hier, je faisais du tri dans mes placards de lingerie et je regardais avec nostalgie mes soutifs.
Petite voix intérieure alors : "Mais c'est tout petit, petit ça. Et dire que je me trouvais grosse à l'époque, et moche et anti-sexy, etc....". De même, assez récemment, je regardais les quelques photos de moi petite. J'ai grandis avec l'idée que j'étais grosse (oui, oui, dès ma mise au monde !), et à y regarder de plus près, j'étais on ne peut plus normale et pourtant mes parents n'ont cessé de me dire de faire attention.
Ajourd'hui je "gère" mieux ces kilos. Le regard amoureux de mon chéri m'aide beaucoup, même si je sais qu'il préfèrerait que quelques kilos se fassent la malle, il ne m'en fait aucun reproche, voire je me trouve jolie à travers ses yeux.
Aujourd'hui je sens le regard de certains hommes qui se demande comment mon cher et tendre peut supporter "mon surpoids" ou encore certaines femmes me lancer un regard désapprobateur comme si ces kilos étaient une tare. Et bien pour être honnête (et vulgaire), je les emmerde. Je ne suis pas un canon, mais me sens bien dans mes baskets, dans mon couple (grand zorro dit ne jamais s'ennuyer avec moi, et pas une journée ne passe depuis 19 ans sans que nous nous payons de bonnes tranches de rigolades).
Alors, je ne sais pas si nous vieillirons ensemble, je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, mais en attendant, je m'amuse, je profite et je me dis qu'il y a plus important que de s'affamer (ce qui conduit souvent à avoir une humeur de bouledogue) pour avoir l'air plus en phase avec les canons de la beauté actuelle.
Un seul mot d'ordre : profite ma fille, profite !
"Je ne suis pas un canon, mais me sens bien dans mes baskets".
Pas moi, Vroumette. Sans aucune prétention à devenir un canon, je voudrais juste... me ressembler plus.
Ce qui n'empêche pas de profiter de tout le reste, bien sûr !
Je te trouve belle et harmonieuse (moi qui te connais dans la vraie vie), mais c'est à toi de dire ce que tu préfères, pour te ressembler selon ton expression. Alors je t'encourage à entreprendre le grand voyage pour dire durablement adieu à ce qui te pèse ou t'alourdit. Tu sais bien que ce ne sont pas seulement des chiffres sur une balance, même s'ils entrent aussi en ligne de compte.
Prends le temps jusqu'à rencontrer des professionnels compétents et bienveillants, ne laisse personne te faire du mal par ce biais-là. Si l'on doit se métamorphoser, que ce soit dans la douceur, la lenteur, jamais comme un combat à gagner ou à perdre. L'enjeu n'est pas là, quoiqu'en dise la bêtise ambiante.
Oui, ce rapport étrange avec la nouriture que je partage aussi est une des choses que j'aimerais bien comprendre. La gourmandise est une chose, souvent une belle chose. La boulimie en est une autre. Et surtout une foutue merderie qui pourrit la vie au quotidien et qui transforme tout idée de sustentation en lutte pour ne pas basculer. Pffff... J'espère que l'on trouvera (ou acceptera de regarder) un jour ce que l'on cherche à combler. Et j'espère que ça ne fera pas trop mal...
C'est gentil, Samantdi, et ton commentaire est tellement plus constructif et aidant que tout ce qu'on peut entendre... merci. Je t'embrasse, ma Tante Pim d'adoption !
Véro, forcément, ça fera mal. Après c'est la façon dont on sera prête à l'aborder qui fera la différence, j'imagine.
Pardon Anne, j'avais compris de traviol et pensais (à tord) que c'était le regard des autres que tu trouvais pesant.
Je te trouve belle comme tout et te souhaite de tout coeur de te trouver, d'arriver à te ressembler comme tu le souhaites.
J'aimerais détenir une recette miracle et te la transmettre ... Par expérience personnelle, je sais qu'on évolue physiquement et mentalement !
des (k)
Vroumette, nan ça c'est la partie que j'ai déjà soignée !!! Merci ma belle, et puis on verra...
Madeleine, oui, c'est même le principe de la vie ! Sauf que des fois on en veut plus ou moins ! (k) aussi.
(C'est rigolo, j'ai envie de vous faire des calins, les nice sweet people, aujourd'hui, du coup)
Tout ce que je vois, c'est que ce blog tourne bizarrement avec des photos cochon.
Ecoute ma chiboum, nous avons réussi des choses merveilleuses tous les deux et je serais à tes côtés pour t'accompagner encore et toujours... ^^
ppppp Barnabé,
Soupe aux légumes powa, mon amour LOL
Remarque j'ai atteints ma limite de limite de limite (c'est bizarre comme cette dernière recule toujours d'ailleurs...).
Tu veux qu'on fasse soupe de légumes powa à deux ?
Si tu veux, Vroumette (en fait c'est pas pour Cro-Mi, le babycook, c'est pour moi ! Huhu). En revanche je dois te prévenir que je suis incompatible avec les courgettes ^^
Oui, certainement...
C'est un sujet qui occupe mon quotidien depuis quelque chose comme 25 ans et ta note me donne envie d'en parler aussi (je n'en ai jamais vraiment parlé à personne). En tout cas et quoi qu'il arrive dans l'avenir, je te souhaite de tout coeur de faire la paix avec tout ça. Et de trouver cette harmonie, entre nous et nous, qui fait toute la différence...
Un gros (k)
Tout ca, ca mérite quand même des (k) ...
Je ne peux parler de toi en connaissance de cause puisque je ne t'ai jamais croisé demoiselle... Mais les qqs clichés sur lesquels je t'ai apercu me confirment que tu es une bien jolie dame... Autant dans le coeur, la générosité de tes écrits qu'à travers tes timides sourires..
Quant à se sentir bien avec soi, il me semble que c'est effectivemment un véritable combat et le rapport à la nourriture n'en est qu'un des traits les plus pro-éminants. Je te conseille effectivemment comme Satmandi de ne pas hésiter à en "parler avec des professionnels compétents et bienveillants" car ce rapport compulsif que l'on a à la bouffe revèle bien souvent d'autres maux bien plus profonds.
J'ai déjà consulté un nutritionniste pour d'autres raisons et la première séance fut révélatrice et douloureuse car sans être psychologue, ces gens là ont le don de mettre le doigt là où ca fait mal... et de soulever la carapace...
Quoiqu'il en soit, à toi de choisir ta voie, ta méthode et ton rythme pour peu à peu quitter ce mal-être...
Et re-des (k) parce qu'après tout il n'y a que ca de vrai!
Ton post d'aujourd'hui réveille pleins de pensées que j'ai pour le moment bien du mal à ordonner.
Je crois que le rapport à soi et à son image est l'un de ceux qui peut être des plus compliqué.
Il y a une blessure, et une demande d'amour dont souvent (sans se l'avouer ou réussir à totalement l'admettre) on croit qu'elle ne pourrait être jamais guérie, jamais comblée (parfois en pensant que c'est parce qu'on ne la mériterait pas).
En tout cas, la perception de la beauté c'est un sens qui utilise tous les autres (le 6ème peut être alors). Mais bizarrement, vraiment pas un de ceux qu'on nous apprend à développer et éduquer, au contraire.
Il y aurait pourtant tant de réconfort et de plaisir à y trouver.
(k)
PS- mais ça doit être de la faute à la démocratie. ;-)
Véro, ceci dit, avant l'artillerie lourde, si tu as envie de venir faire un peu d'exercice, j'attends la livraison de quelques milliers d'exemplaires de docs pour partir sur un montage de salon ! Allez zou, transpirons un bon coup ! (TOut ça parce qu'il vaut mieux en rire, sinon ça serait trop grave) (k)
C'est gentil smilygirl. Oui, le doigt là où ça fait mal et où on ne l'attend pas forcément, la façon dont on voudrait être aimé, celle dont on reçoit réellement l'affection et l'inverse, ce qu'on veut donner et ce que les autres reçoivent vraiment de nous, les bobos qui font mal en silence...
Quelle drôle de machine nous sommes, quand même... (k)
LaVitaNuda (pardon j'ai dû t'écraser les pieds au passage, à se croiser comme ça), ça me frappe comme souvent tu écris exactement ce dans quoi je m'empêtre. Même quand tu as du mal à ordonner !
Je crois qu'il y a beaucoup de ça chez moi, la crainte de ne pas vraiment mériter (et partant, de n'être pas à la hauteur). Et sans doute, se dire que ce qu'on a comme on est, on risque de le perdre en devenant comme on voudrait être. Quel imbroglio !
En fait en "grandissant" (pas bien haut, dans mon cas), ça devient complètement indépendant de la façon dont on perçoit la beauté des autres et complètement indifférent, quand tout va bien, aux des inconnus.
Par exemple, je connais un grand défenseur de la démocratie, il y a dans son regard tout ce qui fait qu'à mes yeux, c'est quelqu'un qui fait du bien à la vie (à ma vie). Pour moi c'est une donnée objective et qui a presque précédé ce que les mots ont confirmé. (k)
C'est un sujet tellement complexe que je ne trouve pas mieux à dire que les autres, alors juste des gros (k) de soutien !
Suis les bons conseils de Tante Pim, Affectueusement.
(Dans Le Monde de ce soir un titre : "Rondes, mais piquantes" à la rubrique Tendances).
Oui je suis d'accord, ce sont des questionnements imbroglioesques à souhait. Mais ce sont des questions importantes aussi. On peut avoir peur de se défaire de ses propres inquiétudes par exemple, quand on sait (on devine plutôt) qu'elles aident aussi à construire le "beau" et le "bon" côté d'une personnalité.
Ne pas s'aimer par exemple, c'est aussi trouver de l'indulgence, de la compréhension, pour tous ceux qui ne sont pas aimés aussi par exemple.
Ca contribue à fabriquer de la conscience d'une certaine façon. Le tout est de réussir à échapper à une forme de chagrin, voire de masochisme.
C'est un paradoxe que certains et certaines fassent du bien à la vie parce qu'ils expérimentent que la vie ne leur fait pas toujours du bien.
Je trouve que le "mal dans sa peau" est récurrent chez les nanas, et dépasse largement les périodes de l'enfance et de l'adolescence. La faute à l'image parfaite de la femme/mère/amante à la fois jeune, épanouie, responsable, gracieuse, sensuelle, maternelle etc.?
Et parfois à une éducation où l'affection ne savait pas toujours s'exprimer… afin d'éloigner les doutes et les craintes enfantines. Mais c'est ainsi, il faut faire avec…
Je vois plein de femmes soucieuses de leur charme et de leur ligne à tout âge. Il semble que les hommes remettent moins en cause leur apparence!
Une des preuves, bien que cela soit loin pour toi! c'est que l'on parle de la "crise de la quarantaine" pour la femme, et de la "crise de la cinquantaine" pour l'homme!
Alors, un peu d'indulgence pour ce corps qui porte la vie, l'enfance, l'amour…
Mais j'aime les bisous, swahili ! Alors je t'en fait aussi !
Fauvette, on aura tout lu ! Heureusement que le fait d'avoir un gros cul n'empêche pas d'être piquante, rigolote, intelligente, sensible, et parfois rien du tout de tout ça (et là, injustice suprême de la vie, quand même). Ils sont devenus aussi bizarres que dans la presse féminine, au Monde, on dirait ! Merci merci, je t'embrasse.
LaVitaNuda, c'est rigolo, tiens, c'est vrai que c'est une question importante, pourtant j'ai été élevée, comme beaucoup de gens, dans l'idée que l'important c'est le contenu. Alors que, sûrement, bien des gens auraient besoin de savoir s'aimer un peu plus attentivement de l'extérieur au moins à un moment de leur vie.
Quant aux paradoxes... sans paradoxes, que serions-nous, mon brave monsieur ? Il y en a des tas que j'aime pour leurs résultats, des paradoxes :-)
Fazou, il y a de ça : on l'ignore ou on lui demande le meilleur, ça n'est jamais indulgent, le rapport qu'on a à notre corps, quand on est fâché avec...
Vu
Si je peux me permettre, moi qui malgré une vieille éducation à la con ousqu'on force les gosses à bouffer plus qu'à leur faim parce que le grand apétit est censé être signe de bonne santé, n'ai pas eu de problèmes de poids ni non plus d'apparence, un truc "m'interpelle" ici :
vous parlez tous et toutes de regards, celui des autres ou celui sur soi, de critères de beauté.
Personnellement j'ai eu du poids et du volume deux fois dans ma vie lors de fins de grossesses (vous me direz, oui mais une grossesse c'est pas pareil, peut-être, je n'en sais rien). Et c'était pour moi très net que la difficulté n'était pas d'apparence mais d'énergie : c'était si difficile de bouger, un tel déplacement d'air à chaque pas, et si difficile de passer partout, les jambes étaient si fatiguées aussi. Est-ce que ce n'est pas ça qui complique et déprime avant tout la vie quotidienne quand on a pas mal de kilos ?
Quant à correspondre d'image à ce qu'on ressent de soi intérieurement : n'est-ce pas illusoire puisque dans le meilleur des cas nous sommes tou(te)s destiné(e)s à finir tout mous ou tout frippés, bien différents de ce que nous avions pu être et sans pouvoir beaucoup y remédier malgré que qu'un marketing intensif voudrait nous faire croire ?
L'essentiel n'est-il pas, comme le dit déjà Vroumette de se sentir aimé(e)s par la ou les bonnes personnes, soit qu'elles aient su faire abstraction de notre apparence éventuellement divergente de notre être, soient qu'on se ressemble un peu moins pas qu'on ne le croit ?
Oui Gilda, pour l'énergie. Et justement c'est là que ça rejoint ton point suivant. Tu vois, à l'intérieur, je me sens plutôt comme quelqu'un d'énergique, du genre à marcher vite, mais non sans une certaine souplesse, genre. Evidemment à l'extérieur et compte-tenu du phénomène précité, ça ne donne pas tout à fait le même résultat...
@Gilda : ben nan, moi je ne me suis jamais sentie gênée "physiquement" à cause de mon surpoids ptêt parce que je fais pas mal de sport). Même enceinte, pas de souci pour creuser la terre jusque la veille de mon accouchement pour y planter mes bambous, et puis aussi 3 KM de natation par semaine. La seule fois où vraiment j'ai rencontré un souci c'est lorsque je me suis mis au jogging, à coup de trois fois par semaine, mon genou a commencé à dire "t'es trop grosse ma vieille", mais sinon nan. Et là, honnêtement, je l'ai mal pris !