Ces derniers temps, je me demande si j'ai fait le bon choix pour ce blog. Je veux dire : cette transparence, vis-à-vis de ma vie, vis-à-vis de proches qui le lisent ou savent où il se trouve.

C'est bien de se donner à voir d'une autre manière. C'est bien d'assumer ses multiples facettes. Mais c'est aussi un revers de la médaille. C'est se voir citée et disséquée.

C'est aussi ne pas pouvoir dire tout, pas n'importe comment.

J'ai construit ma façon de vivre, d'aimer, sur le principe de la sincérité. Et si je continue à haïr le mensonge, je me demande si je n'aurais pas dû me taire plus, parfois.

Jardin secret pas secret, livre ouvert. Il paraît que je suis transparente. Et pourtant tous ceux qui me le disent sont, bien souvent, incapables de deviner les bouillonnements intérieurs.

Besoin de les domestiquer par les mots, ces bouillonnements. Mais les mots trahissent parfois. La pensée. Ou bien ils se font agents doubles.

Les mots.

Mes maux.

Au moins du moment.