En haut des marches, quand j'arrive ou que je repars du travail, il y a toujours du vent. Un beau sifflet en forme de tours qui converge juste là où on entre et on sort.

Mais jeudi dernier c'était la tempête !

Et j'ai ri !

J'ai ri de faire comme Caubère quand Ferdinand joue le vent. J'ai ri de ne pas pouvoir marcher droit et de slalomer comme je pouvais pour aller au parking. J'ai ri d'entendre les petits cris féminins liés à une jupe qui s'envole ou un parapluie qui se retourne.

Comme si le vent, ou du moins ses conséquences, remettait de la vie à un endroit où souvent les gens sont juste pressés, pas souriants. Comme si l'imprévu ajoutait une touche de burlesque à des journées par trop ordinaire.

Puis j'ai souri dans la voiture à une série de chansons dont l'écoute me faisait plaisir. A un ou deux remerciements courtois là où d'habitude ils se font plus que rares.

Il faut croire que ce vent là, jeudi, apportait un souffle de bonne humeur là où il passait...