DANS LE VENT
Par Chiboum le lundi 15 janvier 2007, 08:00 - All about Chiboum - Lien permanent
En haut des marches, quand j'arrive ou que je repars du travail, il y a toujours du vent. Un beau sifflet en forme de tours qui converge juste là où on entre et on sort.
Mais jeudi dernier c'était la tempête !
Et j'ai ri !
J'ai ri de faire comme Caubère quand Ferdinand joue le vent. J'ai ri de ne pas pouvoir marcher droit et de slalomer comme je pouvais pour aller au parking. J'ai ri d'entendre les petits cris féminins liés à une jupe qui s'envole ou un parapluie qui se retourne.
Comme si le vent, ou du moins ses conséquences, remettait de la vie à un endroit où souvent les gens sont juste pressés, pas souriants. Comme si l'imprévu ajoutait une touche de burlesque à des journées par trop ordinaire.
Puis j'ai souri dans la voiture à une série de chansons dont l'écoute me faisait plaisir. A un ou deux remerciements courtois là où d'habitude ils se font plus que rares.
Il faut croire que ce vent là, jeudi, apportait un souffle de bonne humeur là où il passait...
Commentaires
Quel billet sympa et euphorisant, moi aussi j'ai ri en le lisant, Merci Anne. Ah et puis Caubère, hein, ce Caubère !
C'est à cause de ce vent qu'il y a cette garnde toile qui pend entre les deux jambes de ton arche. Sinon, comme les parois sont solidaires, il y avait un risque que l'ensemble soit emporté par le vent et se mette à rouler. Mine de rien, ça ferait un bel effet de voir cet énorme dé rouler sur le parvis, faudrait juste epnser à peindre de gros points dessus pour faire encore plus dé...
En tout cas ce qui est sûr, c'est que ce vent t'a apporté de l'inspiration ;) Je t'admire de savoir rire des petites choses du quotidien, quand j'ai les idées légères, je fais pareil, et en général de suite, on voit la vie bien plus en rose, il suffit de si peu :) Très bon début de semaine, et bises ^^
Fauvette, ah oui ! Et tant mieux s'il est contagieux (à l'inverse, j'espère, du gros rhume de Clara que je garde aujourd'hui pour cause de...)
Anastomoses, j'en ai justement parlé au monsieur qui était Ministre de l'Equipement au moment de la construction, figure-toi qu'il aurait du y avoir un nuage léger et qu'ils avaient... hum... sous évalué la puissance du vent à cet endroit. D'où, réajustement des plans et mise en place de la toile !! Mais effectivement, j'imagine bien le scénario (digne d'un bon film catastrophe, tiens !).
Flloh, il faut dire qu'à part rire, que faire ? S'arracher les cheveux en vouant aux pires gémonies les éléments déchaînés ??!! ^^
Un coup du sirocco tu crois ? LOL
L'image de Caubère, j'avais adoré ce passage du vent! ;-)
Sirocco, Luciole ? Va savoir ! Oui, ce passage là en particulier m'a tellement fait rire sur scène que je ne pouvais pas louper le parallèle !
dis Anne tu nous cache quoi ces derniers temps? Chais pas pourquoi mais me semble que tes tendresses de ces derniers jours, tes sourires, tes rires sont synonymes d'une surprise que tu nous réserves ... (pas que tu ne sois pas tendre et souriante en général, mais là mon 8e sens me dit que ...)
Etait-ce le vent ou toi qui étais dès le départ d'humeur joyeuse ? Et partant, plus réceptive pour voir les évènements différemment et décider d'en rire ?
Et tu n'as pas vu Marry Poppins? ;-)
nam-nam, ah non, pas de surprise en vue ! Juste du plaisir à vivre ma vie en ce moment !
Madeleine, probablement un peu des deux !
Swahili, mais Mary Poppins était chez elle en train de garder Cro-Mignonne, voyons ^^ ^^
Hu hu hu... Je vois la scène d'ici ! :))
En train de faire le maçon qui part le matin sur son chantier, et qui affronte les intempéries !
""" Wouaf"""" !
:-E
(private joke Caubertienne)
Imaginez un vilain lutin qui nous ensorcèle notre joyeuse et optimiste Chiboum : Shazaam !! Voici venir Chûbâr. Et l'affreuse note pessimiste et ronchonne qui va avec :
En haut des marches, quand j'arrive ou que je repars du travail, il y a toujours du vent. Un foutu sifflet en forme de tours qui converge juste là où on entre et on sort.
En plus, jeudi dernier c'était la tempête !
Et j'ai pesté !
J'ai pesté comme jamais, tel un Haddock aux prises avec un transmetteur d'ordres. J'ai pesté de ne pas pouvoir marcher droit et de slalomer comme je pouvais pour aller au parking. J'ai pesté d'entendre ces pintades grognantes à cause de leur jupe qui s'envole ou d'un parapluie qu'elles sont infoutues de tenir contre cette saloperie de vent.
Comme si le vent, ou du moins ses conséquences, rajoutait de la colère à un endroit où les gens sont déjà pressés et pas souriants. Comme si l'imprévu ajoutait une touche de stress à des journées pourtant par trop ordinaire.
Puis j'ai grogné dans la voiture à l'écoute de l'habituelle soupe radiophonique. A un ou deux bras d'honneur en plus des crasses et autres queues de poissons conventionnelles.
Il faut croire que ce vent là, jeudi, apportait un souffle de mauvaise humeur là où il passait...
Dingue, non ? Il n'y a pourtant que quelque mots qui changent... Bon allez, on les vire, hein, le lutin et Chûbâr. Notre Chiboum, c'est bien plus fun à lire ^^
LaVitaNuda, ex-ac-te-ment !! Rien que l'idée, ça me faisait rire !
sLeAbO, ah ben oui, je me préfère au naturel, quand même ! Quitte à me faire traiter de bisounours !
Oh, il pourrait y avoir le coup du vent qui t'empêche d'arriver à l'heure au travail!! :-E
Hé hé, va savoir, c'était peut-être un vent euphorisé ?? :-E
Fazou, ben dis donc, j'y avais pas pensé !
Véro, peut-être, oui ?!!
Une si jolie note, simple, douce, vraie, comme je les aime tant... :) Le bonheur ne tient parfois qu'à un fil. Merci, Anne.