Avant-hier, Heidi a fait ses adieux à la I&D Compagnie...

J'ai fait style genre open mind, si c'est ta décision, c'est la bonne décision, mais n'empêche, ça me chagrine.

D'abord parce qu'Heidi, ça fait longtemps que je la lis.

Dans d'homériques prises de becs entre blogamis comme dans des fous rires mémorables, ça se compte en années, maintenant...

Aussi parce que parfois, avec Heidi, j'ai l'impression qu'on a un cerveau pour deux. Et un certains sens de l'humour parfois déjanté en commun (pas un pour deux, hein !).

Parce que même si on ne l'a rencontrée qu'une fois, c'était "et quelle fois", et que Heidi, c'est devenu une coupine en vrai. Sans doute si on était plus près géographiquement, si la vie ne nous prenait pas dans son tourbillon, on pourrait, petit à petit, parler d'une amie. Pas comme dans "j'ai tellement d'amis, très chère". Non, quelque chose de beaucoup plus rare.

A ça je ne renonce pas, j'espère que, hors des blogs nos échanges se poursuivront, toujours aussi agréables.

Mais à lire ses pitreries et ses billets plus sérieux, il va falloir renoncer, en moins en partie.

Et Heidi partie, ça fait un coin de ma blogosphère qui fait du bien à la vie qui s'en va.

Je ne saurais que vous conseiller de vous lire ses archives en long, en large et en travers.

Et coller quelques cierges à Saint Tasmangéduclowncematin pour qu'elle change d'avis, aussi.

En attendant, je profite de ses adieux à la blogoboule pour lui dire :

Heidi, t'es une fille comme je les aime, tu vas me manquer, merci pour tout ce qu'on a déjà partagé...

(Toutes mes journées sont désormais à 110 mètres, mais celle d'aujourd'hui, je serais occupée ailleurs qu'à mon bureau : réponses tardives à vos petits mots...)