ET SI
Par Chiboum le jeudi 25 janvier 2007, 08:00 - All about Chiboum - Lien permanent
J'essayais l'autre jour de faire comprendre la vacuité d'un "si".
"Si je n'avais pas fait ça, j'aurais sans doute..."
"Si je ne t'avais pas rencontré..."
Sauf que le si est conditionné par le fait de n'avoir pas vécu quelque chose qui a contribué, ou contribue encore, à ce que nous sommes au moment même où nous le prononçons.
Et qu'il n'est pas impossible d'imaginer que "si" on avait pas vécu ces choses-là, on serait à mille lieue d'avoir ne serait-ce que l'idée d'énoncer ce "si".
Conditionnel.
Comme la liberté du même adjectif.
Parfois je me dis qu'il faudrait bannir le conditionnel de la langue, histoire de ne raisonner que sur des postulats avérés.
Ca serait un chouïa plus simple, il me semble, certains jours.
Commentaires
c'est vrai ça, si tu n'avais pas ouvert un blog, tu n'aurais pas écrit de post sur la vacuité du si. J(
Tu parles finalement que du si venu du passé, non ? Le si de l'avenir a une certaine utilité quand même. Si les français votent Sarko, on sera pas dans la m...
Tout-à-fait. Si le conditionnel présent permet la réflexion et la construction d'hypothèses qui peuvent être utiles, le conditionnel futur est souvent une perte de temps, tant le futur est en essence imprévisible.
Mais le conditionnel passé est, en lui-même une imposture, car son seul usage revient à affirmer que les choses auraient pu être différentes de ce qu'elles ont été, ce qui est un errement de l'esprit.
Les choses sont ce qu'elles sont, ont été ce qu'elles ont été. Toute considération contraire a, au mieux, un intérêt littéraire.
Et on voit pourtant tous les jours des gens qui se torturent avec des "et si j'avais... et si je n'avais pas..."
Militons pour la suppression du conditionnel passé ! :-P
Allons bon, vla que mon comment est resté coincé kekpart dans les tuyaux ! Pfffff, en plus j'étais la prem's ! Bon, je le recommence :
Tiens, je n'avais jamais vu la chose sous cet angle, et voilà qui m'interpelle fortement. C'est vrai ça, c'est même drôlement vrai. Le conditionnel et les "si", on ne devrait les utiliser que pour le futur, pour se laisser la possibilité de faire un choix quand la décision ne dépend pas que de nous. Ou pour menacer, aussi :-E
Le conditionnel passé permet tout de même de conclure ce genre de questionnement par le fameux : "Et si ma tante avait des roues, ce serait un autobus." :))
Le SI passé, c'est aussi la prise de conscience que tout ne tient qu'à un fil. Moi, j'adore dire par exemple:" si ma mère ne m'avait pas offert mon ordi, je ne me serais jamais mise à bloguer, je ne serais donc jamais allée à cette soirée de blogueur, je n'aurais donc jamais rencontré mon Il..." Et rester ainsi fascinée par l'enchainement impeccable des évènements, qu'ils soient hasards ou destin. Le top c'est quand je conclue que finalement c'est grace à ma mère ! LOL
Le Si au passé, c'est un jeu d'esprit necessaire qui permet bien souvent de mesurer sa chance... LOL
Le conditionnel, surtout passé, est l'un des mécanismes de ce qu'on appelle, dans le Vedanta, la "création d'un second".
Pour schématiser énormément, ça veut dire qu'à côté du monde réel, tel qu'il existe, tel qu'il EST, tu crées dans ton esprit un monde imaginaire, le monde
.Ce monde imaginaire, bien sûr, n'a aucune existence autre qu'imaginaire, puisque ton "si" au passé ne s'est pas réalisé (et que ceci ne peut en aucun cas être modifié). Mais ce monde imaginaire que tu as ainsi créé a une forme existence pour toi, dans ton esprit. Cette existence repose sur la force de l'illusion...
Et bien souvent tu compares alors le monde réel avec l'imaginaire du "et si" (Et si javais osé lui parler... et si je ne m'étais pas emporté... et si je n'avais pas pris telle décision qui s'est révélée par la suite catastrophique alors que je ne pouvais pas le savoir par avance...Et si j'avais accepté ce boulot...), le monde imaginaire étant bien sûr inventé "dans les meilleurs conditions", elles-aussi imaginaires...
Et la comparaison entre "le seul vrai" monde réel, et ce monde imaginaire de l'intérieur de ta tête, est toujours en défaveur du monde réel, bien évidemment.
Et le fait que le monde réel soit toujours inférieur que le monde du "et si (ma tante en avait eu)" est source de souffrance.
De souffrance que tu te fabriques toi-même dès lors que tu as "créé un second". Pour éviter de se fabriquer soi-même cette souffrance sur les bases de sa propre création imaginaire, il faut déraciner l'arbre du "Et si..." dès l'origine.
Comparer ce qui existe avec ce qui n'existe pas : Voilà bien la folie...
Plus jamais de "Et si j'avais..." Et si j'avais poursuivi mes études plus loin, je serais... Et si je n'avais pas cru cet escroc, j'aurais... Et si je n'avais pas collé ma dem' dans un moment de colère... Et si ma tante...
C'est pas possible, tout le monde s'est levé aux aurores aujourd'hui! :-|
Cette réflexion sur le "si" me rappelle simplement ce que je me dis toujours pour regarder devant : ce qui est fait est fait, on ne peut jamais revenir en arrière. Du coup, pour moi, c'est le conditionnel passé qui ne sert à rien. Par contre, en bon Balance que je suis, le conditionnel présent est essentiel : et si je fais ça, alors... mais si je fais ça, alors... :-P
@Luciole :
Ou plutôt que tout n'a tenu qu'à un fil. car la probabilité que soit survenu un évènement qui est effectivement survenu, dès lors qu'il est survenu, est d'exactement 100%.
En dehors de ça, c'est vrai que nous étions, tous autant que nous sommes, encore beaucoup plus improbables que de gagner au Loto 8 semaines d'affilée...
Certes, ca serait plus simple. Mais ce serait aussi, à mon sens, nier son libre arbitre. Bien sûr que si tout avait été différent, tout serait différent. Mais si on remonte la pelote des 'si' on arrive tôt ou tard à une décision prise en connaissance de cause... et ca, moi ca me rassure! je sais pas si je suis très claire, là, mais tant pis.
Une amie qui m'est très chère répondrait "ça ne sert à rien de dire "si", il faut le vivre, l'expérimenter"...Autrement dit, le célèbre adage du "mieux vaut des remords que des regrets". Quant au "si" passé, je suis d'accord, il n'a aucune raison d'être, notre vie, celle des autres, de ceux qui nous entourent, changent au moindre choix que l'on fait, de ce qu'on réalise ou non....Le fameux effet papillon...Et s'arrêter sur trop de si risque de provoquer trop de nostalgie, ce que je ne souhaite à personne :-P Bizzz à toi et ta ptite famille ;-)
Une amie qui m'est très chère répondrait "ça ne sert à rien de dire "si", il faut le vivre, l'expérimenter"...Autrement dit, le célèbre adage du "mieux vaut des remords que des regrets". Quant au "si" passé, je suis d'accord, il n'a aucune raison d'être, notre vie, celle des autres, de ceux qui nous entourent, changent au moindre choix que l'on fait, de ce qu'on réalise ou non....Le fameux effet papillon...Et s'arrêter sur trop de si risque de provoquer trop de nostalgie, ce que je ne souhaite à personne :-P Bizzz à toi et ta ptite famille ;-)
C'est marrant ça ! Le "si" est très au centre de mes conversations et pensées du moment. Je ne lui donne pas plus d'importance, qu'il fasse partie du passé ou que je l'imagine plus loin sur mon chemin. Disons qu'il me sert à "ranger" beaucoup de choses. Tant qu'on n'a pas de but le "si" est tristoune... Mais l'objectif en vue, le "si" perd toute sa valeur négative et donne moins de regrets, de remords. Alors mes "si" deviennent selon le contexte, des petits fantasmes au lieu de gros regrets. Et du coup, les fantasmes peuvent s'adapter au futur :-E et ça c'est achtement positif !!
@Fredoche :
Une telle chose n'a aucune existence sinon comme postulat métaphysique résolument indémontré. Personnellement, je n'y « crois » pas une seule seconde - puisque dès qu'on parle de libre arbitre, il s'agit bien de "croyance" et non plus de "connaissance" - du moins je n'y « crois » pas dans le cadre des états de conscience ordinaires.
Après, y'a débat J)
Pire que le « si », c’est le « on aurait dû », une des phrases favorites de ma maman. Nourrie à ce régime dès le bib, il m’a fallu du temps pour m’en sevrer :-/
Swami : "Et le fait que le monde réel soit toujours inférieur que le monde du "et si (ma tante en avait eu)" est source de souffrance." Ben, ça doit dépendre des caractères. Mon imagination est très forte pour créer des scénario bien plus catastrophe que la réalité :)
Les si, qu'ils soient passé, présent, futur ouvrent la porte d'un immense et passionnant labyrinthe. Je viens de me replonger, grâce à cette note, dans El Jardin de los senderos que se bifircan, de Jorge Luis Borges, et c'était un immense plaisir. Rien que pour cela, Anne, merci à tes si…
Je connais des mondes imaginaires bien plus terribles que le monde réel. Et mes cauchemars ne sont pas forcément plus beaux.
Et tuer par la même toute création…
La souffrance n'a pas besoin de l'imaginaire pour exister. Imaginons, cher Swami, que je te foutte un bon coup de pied dans les roubignolles, ta souffrance n'aura rien d'imaginaire… et si tu arrives à la sublimer, ce sera grâce aux évocations mentales que ton cerveau sera à même de t'apporter, évocations imaginaires puisqu'elles viseront à nier ta souffrance…
Evidemment, ceci est un jeu de l'esprit, ça n'existe pas. Mais on peut essayer si tu veux :-P 8-I
tirui, pas seulement, mais majoritairement, oui, ceux du passé.
Swâmi, voilà, tout à fait ! Militons !
Véro, le futur est de toute façon conditionnel, alors...
sLeAbO, et si mon oncle n'en avait pas, on l'appelerait ma tante !
Luciole, moi tu sais, je me dis que ce qui doit se faire se fait !
Swâmi, en fait j'adore la réponse d'Akynou alors je délègue la mienne ! :-E
Lo, mais ça n'a rien à voir avec l'indécision, en fait !! (Moi aussi je suis parfois dans la difficulté à trancher !)
fredoche, si si, ça va, c'est clair !
Flloh, on ne peut pas toujours expérimenter, note bien !! :-P
Sand, en fait c'est l'interprétation des si par d'autres, qui me pose problème, parfois !
swahili, on aurait dû, arrrg !! (Sortir là juste après le passage de la bretelle de l'autoroute).
Swâmi, Luciole, Akynou, vous me faites rire. Et je sais Akynou qu'il n'en faut pas beaucoup pour te pousser vers Borges, mais merci à toi pour cette jolie citation !
@Akynou :
Tu déformes, volontairement me semble-t-il, le sens de mes propos. Je ne faisais pas référence ici à l'imagination de fictions volontairement conçues comme telles, et encore moins à la création artistique, mais au jeu involontaire du "et si", et particulièrement du "et si" au passé que l'on prend comme une possibilité réelle et qui peut conduire à une véritable souffrance comme par exemple
etc, etc.Ce
là, tu vois, n'a rien d'imaginaire en l'occurrence, puisque c'est une situation que j'ai très précisément vécue. Dieu merci, je ne me torture pas avec de telles questions, mais il y a des gens qui pourraient se ronger une vie durant avec ça.Quant à tes cauchemars, tu les prends par erreur pour la réalité quand tu rêves, mais je suppose qu'au réveil tu es bien heureuse de t'apercevoir qu'ils n'étaient qu'illusion - et que tu te serais bien passée de cette illusion, sauf cas particulier d'une forme de masochisme ;-)
D'autre part, je n'ai jamais écrit (c'est fou les gens qui lisent des choses que je n'écris pas...) que l'imaginaire était la seule cause de toute souffrance ; j'ai écrit que l'"alternative imaginaire", particulièrement au passé, pouvait être la source de beaucoup de souffrances parfaitement inutiles.
(Pour les autres, demande au Bouddha...)
Du coup je ne sais que dire à ton objection du "coup de pied dans les couilles" en dehors du fait qu'elle est totalement hors-sujet.
Mais tu n'en sais rien. Quand j'ai failli passer par la fenêtre du 12e étage de l'immeuble que j'habitais à l'époque, quand je l'ai raconté en disant que "Si le tabouret avait été placé à tel endroit, je serais tombée du mauvais côté", je n'ai jamais pensé que ce que contenait le "si" était meilleur que la réalité. Le si renforce aus(si) le soulagement quand on a eu la peur de sa vie.
Et si la péridurale n'avait pas existé, j'aurais souffert le martyr pour mon accouchement. Et si l'échographie n'avait pas existé, on serait passé à côté de la malformation de ma fille et elle aurait pu perdre son ovaire… Je continue ? Pourquoi les si seraient-il toujours plus positifs que la réalité ? C'est là que ton argumentation ne tient pas
Je n'ai pas dit que tu parlais de tout l'imaginaire non plus. Mais le si crée aussi de l'imaginaire créatif. Et toutes les histoires partent de là. D'une certains manière. De cettte faculté que nous avons de nous projeter dans l'imaginaire. Le si est un des façons d'exercer cette faculté. Et il est le fondement du labyrinthe de Borges… Il crée des monde parallèles dont certains sont imaginaires et d'autre pas, en tout cas un.
Quant au casse-couille, on va dire que c'est une parabole…
Et si tu n'avais pas écrit cette note Anne ... :-PP
Pfff j'ai cru que j'étais sur le blog de Swami en lisant les com... Madeleine vient d'écrire ce que je voulais écrire !
salut A toi lectrice sans virgule, ou devraije dire lectric KaBaLa....juste une remarque sur ta Note "ET SI". Le S est un N c'est ainsi que "Si je ne t'avais pas rencontré..." donne (( je t'avais rencontrer)) ne doit pas etre car il est une négation de la négation cad une condition indispensable, mé pas de long discour tu m'auras compris...mé parfois je voudrais l'écrire en plus gros moi aussi.g pense que tu sais lire à travers les pseudos, les jours, les ages, les étoiles, et tout ce qui t'entour...mais une question reste en "suspens" doit ton révéler les choses ou jouons nous à la toupie avec Monsieur F la réponc c'est toi qui l'A. j'attend t'a réponse... s je n'oublie pa de te dire j'aiM quand tu rigol et quand tu me salu quand tu me fais un signe de la main et que tu continu encore...bref tu sais ke trop ce que je veux dire et tu sais alors dire NoN n'est pas nié surtout quand on sait le sens des choses et que l'on ne peut perdre personne si elle son déjà dans son coeur...ne laisse pas ton coeur s'assombrir. regarde les étoiles, leves la tete pousse ton cri, rigole et ne laisse personne te gacher tes rêves d'enfant.
Qui ose prétendre qu'il connait assez le réel pour faire la différence entre le monde des si et le concret. Ce que je prétends être le "réel" est tout aussi une de mes créations. La preuve quand les autres interviennent dans mes Uchronies, il ne me voit pas à l'age que j'ai ( 12 ans) mais comme une petit vieux bedonnant.
moukmouk : ha non, moi je ne te vois pas petit ;-)
Moi j'aime bien les "si"... Quand ils sont du rêve, de l'imaginaire au travail. Pourquoi serait-ils forcément négatifs ?
PS : le Swâmi est remonté comme une pendule aujourd'hui ! :))
N'oublions pas les bons côtés du SI aussi. Et si on aurait pas posté des commentaires sur ce post ça aurait été dommage. Et si on se dirait pas si, on aurait pas l'occasion de rêver un peu nos vies, histoire de la rendre plus acceptable, de mettre un peu de baume aux bobos, en rêvant un peu. Et si on rêvait jamais, la vie serait infiniment triste non ?
Bon, de toute façon, le SI ne peut être que bémol.
En effet, quand il est dièse, on l'appelle DO.
nan ? :-?
@Traou :
Meuh non, il est super-top méga-détendu hypra-cool décontrasté, le swâmi... No problemo.
Evidemment, si il n'en allait pas comme ça, il en irait différemment, et comme disait Monsieur de la Palice, si c'est rugueux, c'est pas lisse...
@Akynou :
Tu m'apprends que je ne suis pas passé loin d'échapper à une prise de tête... Ah, si...
Swâmi Petaramesh, tu me fais penser à ces grosses toupies qui redémarrent pour un tour quand on appuie dessus :))
Ggggzzzzziiiiiiiiioooooouuuuuuiiiiiiittt !!! :-x T-T
J'aime beaucoup ce billet, Anne. Disons que je comprends très bien ce que tu dis, oui, vraiment très bien... des choses auxquelles on renonce tout en pensant à toutes les autres façons dont l'histoire aurait pu s'écrire... ça me laisse songeuse, ce ne sont pas des regrets, seulement une sorte de vertige sur le tout autre tour qu'auraient pu prendre nos vies.
Bonsoir à tous et merci de vos contributions !
J'ai été d'une part très occupée et d'autre part en panne d'internet une partie de la journée, alors merci à tous d'avoir animé le débat, à Akynou et Swâmi en particulier, qui s'ils ne sont pas en parfait accord sur le conditionnel, apportent des éléments qui m'intéressent tous les deux.
Bien sûr, Moukmouk, personne ne peut te voir petit, mais bedonnant, heureusement pour ta santé de bel ours. Un ours dont on verrait les côtes m'inquièterait nettement !
jo_schua, Fauvette, Madeleine et Heidi, vous m'avez fait sourire à l'issue d'une journée physiquement éreintante, merci !
Je dois dire, Traou et LaVitaNuda, que je suis une grande rêveuse. Malheureusement, il m'est arrivé ces derniers temps que des "rêveries" à mi-voix, voir qu'"on" croyait avoir devinées et du coup mal interprétées, se retournent en boomerant... assez violent ! Mais si ce billet exprime l'amertume d'être mal comprise et d'avoir frôlé des situations bien compliquées à cause de ça, je sais qu'on m'y reprendra, à rêver. Alors je sais que dans peu de temps je dirais "oui bien sûr" à vos commentaires.
Merci Samantdi et effectivement, je crois que tu me reçois 5/5.
Je suis étonnée, je pensais que ce billet était un reflet d'humeur et qu'il n'appellerait pas grand chose à dire, je suis très heureuse de voir qu'il apporte débat, réflexions, morceaux de vie(s) et d'envies. Merci encore à tous, donc.
PS : sLeAbO, mouarf !
Tout dépend si l'on conjugue le "si" au conditionnel passé (une forme de regret, l'attachement à un instant passé ou au réel) ou au conditionnel futur, celui qui laisse la vibration à l'imaginaire, aux possibles, au créatif, à l'inventif… c'est alors le si des mimes l'enfance, le fantastique de la création et des inventions… ^^
Wow! Euh... 'tain, je me sens trop bête des fois. :( Oui, "avec des "si" on mettrait Paris en bouteille", c'est vrai. Mais même si le "si" "ne sert à rien", moi je l'aime bien, parce qu'il appartient au rêve, à l'ailleurs, l'alternative... une "liberté"...
fazou, et puis tout dépend du moment où on le fait, aussi !
Rose, là aussi, c'est une question de période dans la vie !
A l'instant où tu as souri j'écoutais une chanson qui résume un peu ceci. j'aimerais partager une chanson avec vous tous: « si » n'existe pas de AQME (album: sombre efforts)
Jo_schua, bon ben y a puka écouter, alors !