Vu la semaine dernière sur Canal le documentaire en deux parties, "Dans la peau d'un noir".

Ca glace le sang.

On se dit que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

On a beau être soi-même victime de temps en temps d'un gros rejet parce qu'on est blanche là où il aurait fallu être asiatique (riche, jeune et belle de préférence).

On a beau savoir que tous les humains devraient naître libre et égaux en droits et qu'il y a des gens plus égaux que d'autres, que c'est dégueulasse.

Trouver un appart, du travail. Déjà galère pour moi petite aspro. Combat véritable pour beaucoup.

Quand j'ai vu cette petite vieille serrer son sac contre elle et s'arrêter quelques mètres plus loin pour vérifier son contenu, au cas où la petite noire qui lui proposais de l'aide bien poliment l'aurait détroussée au passage, j'ai eu envie de gerber.

Le pire, le pire, c'est que d'aucuns seront comme moi, comme les familles qui ont participé : atterrés. Se demanderont comment faire pour que l'intolérance recule.

Et que d'autres, malgré tout, continueront à penser que c'est bien normal, qu'on les traite moins bien. Parce que quand même, ils sont noirs, et nous blancs.

Ca me terrorise, cette peur de l'autre qui règne sur les relations humaines.

Ce rejet.

Cette ignorance crasse.

Pour tout dire, cette connerie...