Pour faire écho à ce billet de K...

Mes parents ont eu un chien avant d'avoir des enfants. Un terre-neuve. Il a été le compagnon de mon enfance. Quand il est mort on en a eu un deuxième, qui n'a pas vécu vieux, il avait une malformation de naissance... Et enfin un troisième, compagnon de nos jeux, l'un des plus gros de ces gros chiens que j'aie jamais vu.

Nous étions tous très attachés à cette race de chiens, patauds et gentils, vraiment des chouettes toutous. Ils n'ont qu'un seul petit défaut, ils sont très légèrement encombrants.

Surtout quand deux enfants décident qu'il est inhumain que leur pote le gros chien voyage dans le coffre, même avec le dossier des sièges arrière comme repose-tête, et que par conséquent le zinzin d'une centaine de kilos traverse régulièrement la France à leurs pieds. Qui n'a jamais fait mille borne avec les genoux englués de bave et profitant de l'haleine fétide du nounours ne peut pas deviner le quart de la moitié de ce que ça représente.

Mais on l'aimait fort, notre toutou, alors on était prêts à tout pour lui.

Et puis un jour il a approché de ses tous derniers jours, on l'a aidé tant qu'on l'a pu, mais la vie a une fin même pour les chiens qu'on aime de tout son coeur.

La période de "deuil" passée, nous avons tenu conseil de famille.

Il nous semblait évident à tous que la maison sans chien, ça n'était pas la maison. Mais, je ne sais plus qui, sans doute papa, se demandait si pour des raisons logistique, on ne serait pas avisés de taper dans le modèle "en dessous".

Tout en sachant que chez nous, en dessous de 40 kilos, ça n'est pas un chien, c'est une parure de cheminée.

Le consensus s'est fait assez vite sur un labrador. C'est sympa un labrador. Et puis ça prend moins de place, mais avec le même genre de caractère débonnaire et mignon (erreur fatale d'analyse).

Les amis qui en avaient ont tenté de nous dissuader, en nous parlant de bêtises, de fugues, de besoin de présence permanente, j'en passe.

Nous avons tenu bon, et le jour est venu où nous sommes allés choisir notre chien dans une portée.

Enfin un chiot nous a choisis. M'a choisie, pour être exacte.

Le temps qu'il puisse se passer de sa maman, nous sommes allés le chercher, et nous avons découvert la fabuleuse existence avec un labrador...

(A suivre)