Swahili est une lectrice de blog de longue date, et elle me fait l'amitié de répondre à une sollicitation sur questionnaire. A force de la lire ici et là, elle, sa gentillesse, ses attentions, on en oublierai presque qu'elle n'en a pas, de blog ! Alors je lui ouvre cet espace pour nous faire partager ses lectures.

Du coup elle inaugure une toute nouvelle catégorie : "Les billets des invités". Si vous avez envie de vous essayer à un billet, que vous n'ayez pas de blog ou que vous souhaitiez le publier ailleurs, n'hésitez pas, je vous ouvre bien volontiers les portes de ce blog !

Les réponses de swahili :

Les quatre livres de mon enfance :

Le Club des Cinq : avec mes cousines, pendant les vacances, on inventait des histoires du Club des Cinq. J’étais Claude, mon personnage préféré : un garçon manqué qui avait un chien nommé Dagobert, Dag pour les intimes. J’avais les cheveux coupés courts et un chien, il était donc évident que j’étais Claude !
Le journal de Delphine : Changement de cap avec ce roman d’Odette Joyeux adapté en feuilleton sous le titre « l’âge heureux ». On est en plein dans un univers de filles, des petits rats de l’opéra qui font une escapade en douce sur les toits du Palais Garnier.
Les Comtesse de Ségur : je les ai lus et relus. C’était des livres anciens qui appartenaient à ma mère : les premiers ouvrages de la bibliothèque rose, dorés sur tranche, avec de superbes illustrations noir et blanc (mais à l’époque, j’aurais préféré avoir la collection moderne en couleur !)
Sans famille : J’étais fascinée par le courage et la débrouillardise de ce petit Rémy et de ses compagnons. Celui-là aussi, je ne sais combien de fois je l’ai relu.

Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore :
Daniel Pennac : c’est ma fille qui me l’a fait découvrir. Même mon homme qui a grandi pas loin de Belleville ne connaissait pas. Quel régal !
Romain Gary : Lui, je l’ai découvert grâce à mon homme. J’aime son style, ses thèmes…
Anna Gavalda : Le succès populaire d’« Ensemble c’est tout » lui vaut beaucoup de critiques, mais je n’ai pas honte de dire que j’ai aimé tous ses bouquins, j’attends donc le prochain avec intérêt.
Zola : Je ne l’ai pas relu depuis mon adolescence mais je me ferais bien une nouvelle rasade.

Les quatre auteurs que je n'achèterai (ou n'emprunterai) plus :
Michel Houellebecq : je déteste abandonner un livre en cours de lecture mais j’ai eu toutes les peines du monde à aller au bout des « particules élémentaires ».
Christian Jacq : j’avais commencé sa série sur Ramses à l’occasion d’un voyage en Egypte. C’était parfait pour se mettre dans l’ambiance, mais quelle soupe !
Amélie Nothomb : J’ai beaucoup aimé à une époque, mais là je sature.
C’est tout ; je lis très peu maintenant, alors j’essaie de ne pas me planter dans mes choix !

Les quatre bouquins que j'emmenerai sur une île déserte :

Le Petit Prince (Antoine de Saint-Exupéry) : je ne l’ai pas mis dans les lectures de mon enfance ; je l’ai d’abord découvert dans sa version audio avec Gérard Philippe, que j’écoutais en boucle. Il s’impose sur une île déserte.
Belle du seigneur (Albert Cohen) : A défaut de rencontrer un autre naufragé, on se contentera d’amour sur papier !
L’insoutenable légèreté de l’être (Milan Kundera): pareil !
Le lumineux destin d'Alexandra David-Néel (Jean Chalon) : son exemple me donnera le courage d’affronter les éléments hostiles.

Les quatre premiers bouquins de ma PAL (Pile A Lire) :
Si c’est un homme de Primo Levi : je ne sais pas comment j’ai pu passer au travers de cet incontournable alors que j’ai beaucoup lu sur ce sujet.
Les Harry Potter à partir du tome 4 ou 5, je me suis arrêtée en route
Cent ans de solitude, de Gabriel Garcia Marquez
L’immeuble Yacoubian de Alaa El Aswany

Les 4X4 derniers mots d'un de mes livres préférés :
« Un gros papillon de nuit effrayé par la lumière s’échappa de l’abat-jour et se mit à tournoyer à travers la chambre. D’en bas leur parvenait l’écho affaibli du piano et du violon. » (L’insoutenable légèreté de l’être)