C'est drôle, pendant longtemps et jusqu'à il y a peu de temps, je comptais le temps qui passe, le temps qui reste, avec l'angoisse de "bien" profiter du fil du rasoir qu'on appelle présent.

En vacances, tous les jours je me disais "la moitié de faite", "encore trois jours", "plus que deux"...

On dirait que j'ai changé, à l'insu de mon plein gré. Je me découvre goûter avec plaisir et sans chronométrer, puis arrivée aux jours échéances, à juste constater que ça y est, on y est, et c'est comme ça.

Peut-être qu'un début de sagesse s'en viendrait doucement ?

(J'ai même arrêté de synchroniser mes pendules domestiques, c'est dire si ça va mieux !).