Dans la boîte qui me salarie, pour des raisons de charge d'activité, notre jour des vieux cher à Raf*farin, c'est le 1er novembre.

L'an dernier, j'ai testé pour vous. Personne sur la route, personne dans les bureaux, journée d'une longueur infinie dont les 7 heures de labeur m'ont facilement semblé 70.

Du coup cette année, je ne me suis pas fait avoir, j'ai cédé à la pression et à l'oppression, j'ai collé un reuteuteu. Deux même, du coup ça fait un week-end long qui ne sera pas du lusque vu le programme qui m'attend d'ici fin décembre.

Donc repos.

Sinon, j'ai une amie (oui oui, une vraie, pas une KB) qui m'a fait prendre conscience en 15 secondes de ma triste condition d'esclave.

Dans la vraie vie, elle est plutôt toute douce et gentille, c'est donc un peu difficile de l'imaginer main de fer dans un gant d'acier au bureau.

Et pourtant.

Je l'appelle l'autre jour, pendant nos heures de travail respectives (ouhhh c'est maaal !!! bouhhh !!) et je l'entends dire, avec fermeté, naturel et politesse à quelqu'un dans son bureau :

"Je m'absente deux minutes, juste le temps que tu me fasses un thé en fait".

Nul doute que son thé était prêt, fumant, infusé à point quand elle est revenue, ça m'a littéralement sidéré.

J'ai bien sûr testé pour vous la même chose dans mon bureau, ça a fait rire tout le monde et j'attends toujours mon thé. Ok je ne suis pas leur boss, mais quand même, ils pourraient faire un effort.

Donc voilà, je clame "à bas l'esclavagisme moderne des bureaux" et je m'en vais voir ailleurs si j'y suis jusqu'à lundi en mesure de protestation !!!