Il est des silences qui sont d'or : les complices, les pas pesants, les bavards (oui oui, ça existe, les silences bavards), les amoureux, les silences qui accompagnent certains regards, ceux en regardant un spectacle.

Il y en a qui sont de plomb. Ceux du malaise, de la gêne, de l'inquiétude.

Parfois il suffit d'un rien pour changer l'un en l'autre. Un signe, un sourire, un mot qui rétablit l'harmonie.

Là, je guette.

Boule dans la gorge et poids sur le cœur. Mais je guette.