En ce moment, je dois dire que je profite à fond.

D'abord parce que je vais bien, que j'ai récupéré physiquement très vite, qu'on m'a enfin enlevé les fils qui tiraient, qu'il ne subsiste qu'une fatigue que je soigne à coups de siestes. Au pluriel par jour s'il le faut.

Et ensuite parce que je profite du coup de moments auxquels je n'ai pas "droit" d'habitude.

Le biberon du matin avec une Cro-Mignonne toute câline, du coup L'Amoureux a un peu plus de temps pour se préparer et prendre un peu de temps.

Du temps pour moi dans la journée, que j'emploie à lire, dormir, principalement, et si ça n'est pas révolutionnaire, ça m'est précieux.

Du temps pour profiter de Cro-Mignonne encore, le soir, quand je la récupère chez Mary Poppins. Du temps avec L'Amoureux qui se trouve, grâce à ma disponibilité du moment, un peu dégagé de son marathon du soir.

Les jours passent, dans une semaine je serai de nouveau au bureau, je n'y pense pas trop pour le moment. Il y aura de quoi s'occuper là-bas, alors je savoure la trève, le fait de pouvoir m'écouter à 100%.

Glandouiller à longueur de vie, on doit s'en lasser, mais ces deux semaines ne sont ni volées ni de trop, alors j'en mesure les bénéfices et je me laisse bercer par la douceur d'une convalescence facile...