J'ai l'impression de passer ma vie à poil devant les toubibs, en ce moment.

Dans pas longtemps, je vais me promener toute nue pour ne plus avoir à me contorsionner à chaque fois qu'on voudra m'examiner, m'opérer, me palper, m'enlever des bouts, m'en vérifier d'autres.

Enfin rien d'alarmant, puisque c'était un rendez-vous programmé pour contrôle de routine chez ma gynéco, qui m'a trouvé en pleine(s) forme(s). Ca fait du bien de s'entendre dire que tout va bien !

Je mollassonne toujours. Faut bien, j'ai eu un petit rappel à l'ordre hier. Cro-Mignonne n'aime pas regarder où elle va et elle s'est pris de plein fouet un tiroir de la cuisine grand ouvert et pourtant bien visible.

Comme elle était un peu vexée et KO de sa rencontre avec l'objet du délit, je l'ai prise dans les bras 15 secondes, le temps que L'Amoureux me cède ça place sur une chaise pour la câliner sans forcer et aïe, je sens les muscles qui tiraillent depuis. C'est une bonne nouvelle, ça veut dire que j'en ai encore. Des muscles.

Ca veut dire aussi qu'il faut se méfier de son propre rétablissement et s'astreindre à se ménager, encore et toujours. Mais qu'il est dur de ne pas soulever ma fille à chaque fois qu'elle me le demande, qu'il est dur de lui dire non quand elle oublie, ou quand son chagrin est trop lourd pour que l'argument "maman a des bobos sur le ventre" lui revienne en mémoire.

Donc : je reste ferme sur le repos, allongée, assise, et j'attends que ça se passe.

Merci les bouquins.

Et que quelqu'un m'explique comment avec une vingtaine de chaînes de cinéma, je ne trouve jamais un bon film à regarder dans la journée ???