Le réveil sonne ce matin pour la première fois depuis une dizaine de jours. Il faut s'arracher du lit...

Je me lève, met en route le grillage de deux tranches de pain dont l'odeur m'éveille un peu les narines et les neurones.

Il faut accélérer, aller vite. Lavage, quenottes, ça sent le propre dans la salle de bain ménagée à fond hier, le dentifrice. Je m'habille, odeur de lessive et de linge propre, miam. Petit passage dans la chambre de Cro-Mignonne que oups, je réveille. Elle sent le bébé, chaude de sommeil. Les cheveux un peu collés, elle a dû avoir chaud cette nuit, bien qu'à moitié à poil et sur sa couette. Départ.

Ca sent le béton poussiéreux le long des neuf étages que je me cogne une fois de plus. Courage, le tiers de la durée des travaux est passé, un premier cap...

Il fait déjà chaud ce matin, ça sent le printemps, moins que les dernières semaines. Je marche vers le garage, odeur de fuel des machines pour les travaux d'à côté, de bitume chaud, ça pue. Entrée dans la voiture, miam, le cuir vient me chatouiller les narines....

Arrivée à La Défense, ça ne sent rien de particulier sur l'Esplanade. Juste les effluves de parfums et eaux de toilettes des passants que je croise, que de bonnes odeurs, pour une fois, pas un truc qui s'entête à vous coller mal à la tête.

Au bureau ça sent le chaud, au propre comme au figuré. Nos caves sont déjà bien chauffées par les températures de ces derniers jours, pas moyen d'aérer. Pas de café qui chauffe, rien pour se donner du coeur à l'ouvrage. Pourtant il en faudra...

Courage. Une semaine normale redémarre sans que j'en aie vraiment envie. Rien de catastrophique non plus.

(La thématique des odeurs est une idée de frederique, qui devrait vous régaler des ses odeurs très vite aussi !).