Dans mon bureau sans fenêtres, il est assez facile d'oublier qu'on est suspendues à une centaine de mètres au-dessus du vide. Certes, il y a quelques sensations sonores quand la Patrouille de France nous survole, mais ça reste un endroit "protégé".

Mais depuis hier, une bande de galopins (en fait des ouvriers qui bossent dans des conditions météo douteuses depuis des mois, les pauvres) a ressenti le besoin d'aller crapahuter dans les vides sanitaires.

C'te bonne blague.

Du coup, en descendant dans nos bureaux, on passe devant une trappe dans le mur, par laquelle on voit bien les parois inclinées vers le sol et de jolies fentes avec panorama vers... le vide. Gloups.

Avec le vent qu'il y a aujourd'hui, on en profite pour prendre un peu l'air en plus.

Je croyais m'être habituée à nos hauteurs, mais vu de là, finalement, pas tant que ça...