Ces derniers jours, le soleil sur le béton m'a aidée à me sentir pleine d'une sorte de langueur printanière, pas désagréable.

Juste un peu compliquée à gérer quand il faut retourner travailler...

Un midi, j'étais assise sur "mes" marches (pas celles offertes au commun des mortels, celles tout à fait en haut !), un mégot éteint au bout des doigts, les lunettes de soleil sur les yeux fermés.

Je n'étais plus que la chaleur du soleil sur ma peau, bercée dans une douce rêverie, quelque chose entre l'envie de hamac et de caresses (faut dire, je sortais d'un de nos fauteuils de massage, celui qui a un moment vous fait un truc au bas de reins à se damner, le problème, c'est que ça donne des idées....)....

... un truc vraiment bien, donc, une espèce de prélude aux siestes dans la chaleur touffue de l'été...

Plus dure fût la chute quand le groupe de vieux en train d'admirer Paris s'est mit à redescendre, les uns ronchonnant parce que les marches, les autres pleins d'humour avec les mêmes vannes que tous les autres groupes avant eux...

... et pourquoi les vieilles rombières ont toutes une voix aigüe et perçante qui croit en décibels avec les années, hein ?

Je suis totalement pour les vieux en goguette, j'espère bien en être moi-même une un jour, mais là, le retour à la réalité a été brutal...