Je me suis tellement habituée, ces derniers mois, à des décors médicaux allant du sinistre au lugubre, que j'ai vécu un vrai choc culturel en arrivant chez le dermato.

Cabinet sympa en centre-ville (face à une toute nouvelle boutique de vêtements pour enfants, oui, j'ai craqué), salle d'attente accueillante et jolie, avec déco florale et magazines alignés au cordeau... et... réclame !

Botox, épilation laser, divers trucs plus ou moins barbares pour être plus beaux, plus jeunes et bronzés sans excès ni danger.

Aux antipodes de mes préoccupations, donc.

Pas comme le remplissage de la salle d'attente, qui était inquiétant au vu de l'heure imminente de mon rendez-vous et du nombre de personnes qui attendaient.

Mais ça a été vite, le Docteur Mini Mais Sympa fait dans l'expéditif. Je n'ai eu qu'une dizaine de minutes de retard à languir en l'attendant.

Equipé de sa grosse loupe, il m'a donc scrutée vite (mais bien, j'espère) pour respecter les cadences. Verdict : rien d'inquiétant, mais on enlève quand même à la rentrée pour éviter d'avoir à s'inquiéter. J'ai eu droit aux félicitations d'usage d'avoir les bons réflexes (de venir dépenser 50 euros pour 8 minutes de consultation, ahem), et on se revoit après l'été, au revoir Madame, au suivant.

Ca a un côté un peu consumériste et décapant, mais finalement, ça fait du bien de voir des docteurs qui ne font pas peser une ambiance de fin du monde sur vos épaules (ou votre vésicule biliaire), pour voir le bon côté des choses.

Mais quel contraste, quand même... monde médical aux surprises incessantes...

('reusement qu'il y avait un jardin colombien en ligne de mire pour un rafraîchissement post choc culturel, histoire que cette demi-journée de congés soit aussi un moment de volage de temps au temps. J'adore ça : on s'appelle, on passe, on boit un coup. Merci Fabrice !)