Hier (enfin aujourd'hui, mais vous ne lirez que demain, donc hier), moiteur lourde dans le bureau.

On y transpire, on y respire mal, et bien sûr, pas de fenêtre à ouvrir.

Je sors fumer une cigarette sous une pluie battante, trop besoin de sentir du frais sur ma peau, après la journée, la nuit, oppressée par la chaleur.

Une camarade de goudron me propose une place sous son parapluie, que je refuse. Je goûte l'instant, l'eau fraîche qui tombe sur moi, qui me glisse dans le cou, qui allège enfin un peu la lourdeur ambiante.

J'y prends le même plaisir que celui que j'ai eu à ronronner au soleil ces derniers temps.

Qu'à sentir la vie passer à travers moi, comme dirait Moukmouk, en certaines circonstances.

"A quelque chose, malheur est bon". Des bribes de moi se rassemblent, ces derniers temps.