On a l'impression que le soleil ne s'arrêtera jamais de briller ni de chauffer. Que les heures ne cesseront de s'écouler à leur rythme propre, sans autre contrainte que d'exister, respirer.

Mais les heures défilent et entraînent les jours. Un après-midi on se retrouve à faire étape sous la pluie battante. Puis à se plaindre d'avoir froid.

On retrouve ses meubles, ses habitudes. Et déjà les souvenirs se teintent d'irréel, s'inscrivent dans la mémoire pour perdre leur réalité de quotidien.

De ces vacances il me reste une sciatique qui n'en finit pas de finir depuis qu'elle a commencé, il y a trois semaines, des souvenirs, bien sûr. Et l'envie tenace de ne pas retourner "à la mine" demain.

Quel autre choix, pour le moment ?