Cher Matoo,

Hier, de passage bref au bureau, je me suis livrée à un petit exercice de vanité et d'égocentrisme, j'ai tapé "chiboum" dans google pour voir ce qui tombait de l'arbre.

Ca m'arrive parfois parce que je sais qu'il y a des gens qui parfois lient ou prolongent un billet sans que j'en aie connaissance, et que c'est souvent amusant à lire, les tourbillons des mots qu'on écrit et qui font des petits par ailleurs. Et hier, j'avais envie de sourire d'un écho, d'une onde de galet jeté à la mer, sans bien savoir pourquoi.

Arrivé à ce stade de ce billet ouvert, tu sais de quoi je vais parler, bien sûr, d'un certain Sixième sensoù l'une de tes interventions m'a donné le fameux sourire et même plus.

Je ne peux pas te dire à quel point j'ai été touchée par ce que tu disais. C'était évidemment plus que gentil et j'ai rougi de tant de compliments, mais il y a avait autre chose, liée sans doute à la discrétion que nous avons lors des lectures de nos blogs respectifs, et puis à l'affection dont t'entourent tant de gens de cette étrange blogosphère et qui me fait mesurer la chance que j'ai des jolis mots que tu as utilisés. Je ne suis pas vraiment sûre de tout mériter, mais j'en suis plus que touchée, émue.

J'ai bien pensé t'envoyer un mail, et puis je me suis dit que c'était l'occasion, pour les rares ceux qui passeraient ici et ne connaîtraient pas encore ta jolie plume, de te rendre une visite.

Merci mille fois, Matoo. Y a des jours comme ça où sentir l'humanité sur terre, ça rend confiance dans la vie.

Je te bise bien fort, si tu permets.