J'ai eu la sensation, pendant quelques mois, d'avoir perdu ma liberté ici.

Il s'est passé des choses qui ont fait que je me suis mis plein de barrières autour des doigts, refusant d'évoquer tel ou tel sujet qui me touchait, pour ne pas laisser voir, ne pas laisser prise.

Les vacances de fin d'année ont été l'occasion de m'éloigner un peu du blog sans mauvaise conscience de le faire, et je me découvre en cette rentrée des envies renouvelées de me ré approprier le territoire. Mon territoire.

Ca devrait aller de soi, ça a l'air tout con, mais c'est l'une des meilleures nouvelles que j'aie eues depuis longtemps.

A quoi ça tient, c'est dingue.

Du coup l'envie d'épier les petites choses prétextes à billets a des aspects de printemps exubérant, là où l'automne et le début d'hiver furent moroses.

Le meilleur signe en était le plaisir infini que j'ai pris à ces chutes de neiges, aux paysages lumineux vêtus de blancs, aux jeux avec Cro-Mi dans le square, à la beauté des flocons comme de petites étoiles, tout ça plus fort que la contrainte et l'angoisse de glisser.

Une fois encore, ça a l'air tout bête. Mais si vous saviez à quel point c'est un signe que je vais mieux.