Bon, je ne suis pas beaucoup derrière mon clavier, mais je vous ai quand même préparé de quoi lire un peu pendant que j'ai le dos tourné.

L'autre jour je me faisais la réflexion suivante.

Il y a 30.000 ans (à 2.000 près, en gros), une super gonzesse, c'était ça.

Non pas qu'elles étaient VRAIMENT comme ça, mais on les célébrait de la sorte, super women dotées du pouvoir de donner la vie et l'aliment premier. Pas rien, donc.

Aujourd'hui, 28.000 et quelques plus tard, donc, si une fille, une femme, dans notre pays, al'audace d'avoir quelques formes un peu développées, on lui cause obésité morbide, pas de fringues à sa taille et elle ne se rend pas compte ouh lala.

Si la même femme a la joie de tomber enceinte, elle va se faire pourrir la grossesse d'un bout à l'autre (ouh lala, le poids ! Attention ! Diabète gestationnel ! Complications !), puis l'après-grossesse tant qu'à faire.

Et puis après, comme ses copines minces, elle sera payée moins pour un boulot égal, rabaissée voir maltraitée pour cause d'appartenance au genre féminin et grosso modo obligée de faire pour le moins mal (genre : en France) ou pour le pire (dans un pays encore plus arriéré sur le sujet). Elle sera trop noire, trop blanche, trop jaune, avec des yeux trop comme ça ou pas assez comme ça.

Moralité, je me demande parfois s'il ne valait pas mieux être bouffée par un prédateur ou mourir de vieillesse à 25 ans, après 12 grossesses, mais en ayant été reconnue comme super woman super pourvue pour donner la vie que de se faire maltraiter à longueur de vie pendant 80 et quelques ?

Ou bien qu'on s'en foute un peu plus et qu'on fasse avec ce qu'on a et ce qu'on est. Point barre. Qu'on s'aime un peu plus et qu'on arrête de s'occuper de la différence du voisin histoire de passer le temps. Et ça vaut "même" pour les hommes :)

Fais chier, des fois, le monde.