(Et non, je n'aurais pas réussi à trouver le titre contagieux et sans rapport aujourd'hui).

Bizarrement, mon passage à l'heure d'été se passe moins mal que d'habitude. Si ce n'est un point de détail qui a toute son importance.

J'ai une horloge sur mon bureau, supposée se mettre à l'heure seule par la magie des ondes.

Or, elle affiche fièrement son heure d'hiver. J'ai appuyé sur le bouton supposé lancer la synchronisation, que dalle.

Je pense que c'est une rebelle.

Comme c'est elle que je consulte le plus fréquemment, elle m'oblige à une gymnastique constante entre constat que le temps passe lentement (par exemple : j'arrive au bureau avant d'être partie de la maison, c'est quand même très lent, comme défilement !) et horaires de rendez-vous à ne pas louper.

Mais ! Car il y a un mais, bien sûr.

Grâce à elle, j'ai la joie de partir le soir une bonne heure en avance. Entre ça et le soleil resplendissant, c'est une sorte de petite feinte psychologique mesquine qui m'emplit de ravissement.

C'est quand même moins violent pour se faire moins mal au travail que de séquestrer son boss, non ? (Quoi que, je n'arrive pas à condamner et que parfois l'envie me tenaille, mais c'est une autre histoire).