Nous avions, au déjeuner, une grande conversation sur l'occupation de nos week-ends derniers, pendant laquelle je racontais qu'à l'occasion du ménage à fond de notre cuisine, L'Amoureux et moi avions certes passé un temps fou dans cette pièce, mais en étions sortis avec un net sentiment du devoir accompli.

Surtout quand je suis venue à bout d'une tâche immonde et collante qu'une demi-heure de chimie et d'huile de coude ont éradiquée, mais que j'ai cru plus forte que moi.

Là, forcément, vous savez ce que c'est la vie entre collègue, on se passe des tuyaux en échangeant les marques de nos produits préférés.

Et à chaque fois (ça n'arrive pas souvent), je m'étonne de l'attachement qu'on a pour l'un ou pour l'autre. Ma collègue copine prétendant que le mien, il ne marche pas, alors que le sien si (et moi je trouve que les deux fonctionnent, mais le mien mieux), je me demande ce qui peut nous rendre si certaines de l'efficacité de l'un ou de l'autre.

En gros, ça détache (en frottant, hélas, pas tout seul) ou ça ne détache pas, non ?

Qu'est-ce qu'on projette de notre inconscient sur les produits ménagers pour les décréter efficaces ou non en dehors des facteurs objectifs ? Ceux que nos mômans utilisaient ? L'odeur ?

Bref, j'en suis toute interrogationnée !

Que ça ne vous empêche pas d'aller boucler les derniers kilomètres du marathon pour Otir, quand même !