J'utilise souvent des mots de passe dits "à la con", faciles à retenir et pourtant, j'arrive encore à m'emmêler les pinceaux dedans.

La semaine dernière, alors qu'à quelques centaines de kilomètres de distance, nous cherchions à réparer les caractères cassés du bloug, Leeloolène et moi, nous avions opté pour une stratégie de recherches chacune de notre côté sur internet et de répartition des tâches pour la mise en pratique de nos idées.

Nous avons ainsi allègrement échangé des mégas et des mégas de fichiers divers et variés que nous avons mis à des endroits divers et variés également, pour voir si ça ne serait pas, des fois, l'idée du siècle.

Vers une heure du matin, en lui envoyant des mots de passe pour un blog ré ré ré installé pour les besoins de la cause, j'ai commencé à accuser la fatigue en oubliant celui créé 5 petites minutes auparavant.

Du coup, pour le test de la réinstallation d'un blog en dotclear 1 pour voir si ça marchait mieux pour transvaser les données, j'ai pris le parti d'innover sur le mot de passe.

Le plus simple que j'ai trouvé, et meilleur résumé de mon état d'esprit après des heures à ne pas trouver, c'était "fuck".

J'aimerais pouvoir vous dire que c'est ça qui a fonctionné, ça aurait rendu l'histoire plus drôle, mais non, pas du tout !

Je crois qu'embrouillées par la fatigue, nous pensions l'une et l'autre très compliqué, alors que la "soluce" finalement trouvée par Leeloolène était d'une simplicité... limpide, par rapport à ce que nous avions essayé.

Mais ce qui est sûr, c'est que même si nous ne communiquions que par écrit, j'aurais presque pu l'entendre rire quand je lui ai envoyé ce mot de passe incongru pour notre 100 millionième test.

Et ça, ça vaut de l'or.

(Et pas la peine de tester, ça N'EST PAS le mot de passe qui vous permettra de venir casser mon blog rutilant, bande de hackers en puissance !!!)