Mercredi soir, je suis partie tôt pour aller chercher chez un prestataire des choses dont nous aurions le lendemain. Il est tout près de "mon" autoroute. Si j'avais été dans l'autre sens, ça aura été à peine un détour, mais vu les délais, impossible de le faire le matin.

Je pensais qu'en partant à 16h30, je pourrais sans problème être à 17h00 à moins de 5 kilomètres de là. C'était sans compter les travaux du tramway et les embouteillages conséquents, et de plus en plus omniprésents (ou de plus en plus tard le matin et de plus en plus tôt le soir) découlant du régime express du nombre des voies du point de Bezons et de l'une des principales avenues Colombiennes.

Bref. Trois quart d'heure plus tard, j'arrivais, après un détour conséquent et deux carrefours où j'ai cru mourir. Agressivité extrême de connards prêts à tout pour gagner 10 centimètres, feux qui repassent inlassablement au rouge sans qu'on ait fait la moindre avancée.

Tension.

Pour repartir, difficile (ou en tout cas beaucoup plus long) de reprendre l'autoroute. Les contre allées sont saturées, Colombes de l'autre côté de chez moi, c'est le calvaire.

On s'enquille sur la file qu'on peut, et on lutte à mort ou presque pour en changer quand nécessaire.

Toujours des connards, beaucoup. Quelques sourires complices, aussi. Merci les humains.

Deux heures pour faire 10 kilomètres. Tension qui a du mal à redescendre.

HIer soir, après une journée chargée, on a vu un documentaire sur les attentats du 11 septembre. Impressionnée par le monde dans ces tours.

Je me disais que dans le quartier où je bosse, les évacuations d'urgences pouvaient être un gros problème, aussi. Que pour bien foutre le bordel, il suffisait de bloquer trois ou quatre sorties de parking après des attentats, par exemple. Les transports se bloquant tout seuls, j'imagine, en pareilles circonstances.

Trop de monde. Ca grouille, ça bouche, ça s'embouche. Il n'y a rien d'humain dans ces entassements d'humains.