Drôle de période que cette première rentrée scolaire.

Si l'école en elle-même est bien comprise, maintenant, le centre de loisirs nous a valu hier matin encore une grosse manifestation de mécontentement de notre petite fille.

Partie plus tôt hier pour cause d'énormes bouchons, pas de nounou, et besoin impératif d'être là bas à l'heure, je la trouve riante et m'expliquant qu'elle n'a pas pleuré, qu'elle a bien joué, que la journée est passée très vite et qu'elle a mangé des légumes à la cantine.

L'animatrice confirme. Et qu'elle n'a même pas réclamé son doudou qui est resté sagement dans le sac sauf au moment de l'accueil du matin et de la sieste.

Nous avons donc eu une conversation sur la non nécessité de faire un scandale de tous les diables le matin maintenant qu'elle est sûre qu'elle s'amuse bien là-bas aussi. Mine de rien je me sens un peu de pression, avec les vacances qui arrivent, ça sera le centre tous les jours. Arg.

Dans ses autres moments, nous avons une petite fille charmante, qui remange à peu près de tout (ou en tout cas nous fait la grâce de goûter sans avoir à passer par l'arsenal de négociations et de menaces avant), qui nous tient à table le soir de charmantes conversations, avec qui on rit, on lit... une adorable petite personne qui a déjà bien pris confiance en elle dans son rapport aux autres et à l'espace. Vous la verriez grimper sur tout ce qui s'élève, elle qui fût l'incarnation du contraire de "témérité".

Et j'adore cette petite bonne femme. Hier nous avons reçu Pomme d'Api, l'avons lu ensemble, avons parlé des histoires qu'il contenait, un grand moment d'amour et d'échange de vues. Précieux.