Un différend nous oppose, L'Amoureux et moi, depuis des années, concernant la cuisson de la viande rouge.

Pas grave, mais pas pratique.

Il l'aime cuite cuite cuite, je la mange presque vivante.

Autant dire que l'entrecôte pour deux est un sujet impossible quand nous allons au restaurant.

Samedi soir nous avions des invités. Comme souvent, on cuisine un peu chacun, ce soir là, il avait la viande et l'entrée, j'avais le gratin et le dessert.

Sauf que L'Amoureux, il a un autre problème. Il est rétif à l'usage des minuteurs, qu'ils soient incorporés au four ou travailleurs indépendants.

Du coup, la côte de boeuf de samedi, c'était même pas trop cuite, qu'elle était, c'était PIRE.

Hier en finissant les restes, il me regard et me ressort l'expression à la Pourcel qui a fait date chez nous : "ça, c'est une côte de boeuf qui est morte pour rien".

Et ça me fait rire.

C'est bien quand une incompatibilité de goûts amène à rire, je trouve !