J'ai enfin vu le film Welcome que j'avais envie de regarder depuis longtemps.

Et même si coupé en deux par la force de la loi du sommeil de l'un (suivez mon regard !), j'ai aimé ce film bouleversant.

Et j'ai pleuré de quoi remplir la Manche, bien sûr.

Je me disais, en terminant, qu'heureusement qu'il y a eu des gens pour faire l'impasse sur le délit de solidarité. Heureusement qu'il en est aussi pour ne pas demander les papiers des gens qu'ils dépannent d'une clope, d'un peu à boire ou à manger, d'une pièce.

Heureusement qu'il en reste pour apporter un peu de chaleur logistique ou humaine, là où d'autres, là où des institutions, des états, ne voient dans les personnes en situation irrégulière qu'une population à éradiquer. Comme les termites. Ou les rats.

Heureusement qu'il y avait le regard de Bilal, les larmes de Simon, pour bouleverser quelques cinéphiles. BIen que ceux qui ont vu le film étaient, je suppose, convaincus d'avance. Mais s'il a fait progresser un peu d'idées dans un peu d'esprits, et bien...