Hier, après une journée d'enfer, entamée par un lever vers 5h40, une arrivée au bureau moins d'une heure plus tard et quelques agitations diverses avant de rentrer, je me suis trouvée cernée par les grands.

Il faut dire que vu de ma hauteur, à peu près tout le monde est grand.

Mais il y a le grand normal et le grand immense. Hier, c'était la journée des grands immenses. J'ai donc passé la journée à serrer des paluches et converser avec des gens qui respiraient 30 centimètres au dessus de moi (dont un, d'ailleurs, qui fera encore jaser mon ami LVN pour dire que je fréquente le gratin !!).

Et puis en rentrant, en attendant l'ascenseur du parking, vl'at'y pas qu'une cohorte de néerlandais (ou autre idiome du village du grand ch'nord) me rejoint.

Les plus petits représentants de ce groupe bruyant étaient... deux femmes. 1 mètre 85 chacune, au bas mot, plus les talents.

Nous entrons tous dans la cabine, je respire au niveau de leur poitrails, en gros. Et j'éclate de rire seule à dire que je me trouve ridiculement petite dans cet ascenseur plein de géants.

Les voilà, bilingues, de rire benoîtement sur le mode "mais non mais non, c'est quand les pieds touchent par terre que c'est la bonne taille).

Et je rigolais encore dans la voiture à me dire que s'ils avaient un avion de retour (pas sûr, la faute au nuage qui n'a pas eu le bon goût de s'arrêter aux frontières du cotentin), ils allaient avoir du mal à caser leurs grandes jambes. Moi, rarement.

Gniark.