Ca se confirme.

Reçu hier soir la traditionnelle pochette faite d'un morceau de lé de papier peint plié et agrafé, contenant les œuvres de ma fille pour cette première année d'école.

Choc nostalgique. Je me souviens de mes pochettes, réalisées de la même façon. Plus de trente ans. La vache, ça file.

J'ai donc passé une bonne partie de la soirée à me examiner et commenter avec elle ces étapes de la vie scolaire et créative.

Il y avait aussi le cahier, celui qu'on avait vu à chaque période de vacances scolaires et qui est maintenant achevé pour l'année. Dans le cahier, des explications sur le fameux "test du bonhomme", adoré par les professeurs des écoles et autres professions liées à la petite enfance. Avec le "mode d'emploi" qui explique comment on mesure les progrès moteurs, notamment, de l'enfant, ainsi que sa capacité d'observation, avec l'évolution du gribouillage en têtard, puis en bonhomme patate.

Rien à dire, depuis le début de l'année, les bonshommes de notre fille sont remarquablement bien formés, fournis en détails.

A tel point que j'ai maintenant une honorable collection de dessins de garçons. On les reconnaît facilement à la bistouquette, placée comme il convient, et suffisamment exécutée pour qu'on ait aucun doute sur ce que c'est.

J'ai donc chaleureusement félicité ma fille, en expliquant toutefois que si son sens du détail était remarquable, elle pouvait maintenant penser à dessiner des bonshommes habillés ! D'ailleurs nous nous sommes concentrées sur la réalisation d'un double dessin à offrir à la maîcresse : un auto-portrait de Cro-Mignonne accompagné de celui de sa grande copine Crécy. Fort heureusement, elle avait ensuite envie de regarder son dessin animé et nous n'avons pas ajouté leur copain préféré. Juste le temps d'écrire un mot (une suite de lettres qui ne composent aucun vrai mot, mais ce sont des vraies lettres !) et de signer (avec une dextérité remarquable) de son prénom.

Sacrée Cro-Mignonne !