J'ai toujours aimé les doux dingues.

Ce sont eux qui vous font prendre vos rêves pour des réalités, qui vous font dire que tous les humains ne sont pas pourris jusqu'au trou-Fignon (je suis désolée, absolument désolée, j'ai promis à mon boss que je la caserai. Ca, c'est fait).

Alors ça doit faire aimant, de les aimer, les doux dingues, vu qu'il y en a toute une troupe qui s'est donné le mot pour me faire passer une journée illuminée, hier.

Des que je connais, finalement, plutôt bien, même si la fréquence de nos rencontres est inversement proportionnelle à la quantité d'informations échangée. D'autres beaucoup moins, ou depuis moins longtemps. Dans un cas comme dans l'autre, ça me touche et ça me dit que je suis dans le vrai, à avoir envie de la vie de tous les jours, à en attendre aussi de bonnes surprises. Les mauvaises, ça fait partie du package. Alors que les bonnes, on ne sait jamais d'où elles vont sortir.

Merci mes doux dingues.

Doux dingues

En première réponse à cette bande d'illuminés, voici quelques petites choses que je sais d'eux, vues par le prisme chiboumien.

(Je reprends l'ordre qui apparait sur la carte/couv, hein !).

Nad et Sayam. Nad s'est pointée dans le coin, il y a bien quelques années, maintenant (j'ai essayé de compter, mais au fond, ça ne sert pas à grand chose). Nad a brandi haut et fort son amour pour le durian et une certaine complicité avec le Papa de Cro-Mi. Un peu intriguée, je me suis laissé apprivoiser. Et puis on a "vécu" bien des choses, nos grossesses distantes de quelques mois, nos coeurs qui battent. Son petit bout si tendre et si charmant qui drague la mienne, à moins que ça ne soit l'inverse. Quand on s'est rencontrées, finalement, et très récemment, et bien c'était... comme si toutes ces années, on les avait vécues côte-à-côte. Et puis si vous êtes dans son coin de Suisse, la Nad, elle masse, en plus. Je dis ça, je dis rien. Voilà, c'est ma Nad d'amour et son Sayam d'amour, je ne peux pas vous dire mieux que ça.

Smily, au grand sourire, aux clairs obscurs, Smily à éclipses, Smily, toujours accro au dernier gadget de réseau social. Et elle a bien raison, c'est comme ça que j'arrive à ne pas la perdre de vue. Smily que je suis toujours en attente de rencontrer vraiment, avec une grande confiance.

Charlottine est arrivée dans ces parages il n'y a pas si longtemps. Charlottine parsème mes mots bordéliques de commentaires toujours très tendres. A chaque fois qu'elle me dit que sa fille a mon âge, j'hallucine tellement elle me parait gaminette, dans ses mots. En même temps, ma mère bloguerait, ça ferait pareil. Charlottine, c'est pour moi un autre exemple de femme épanouie, par son rôle de maman mais pas que, et qui met des sourires tendres dans la vie.

Floh. Ahhhhhh Floh. Quand vous la rencontrez, vous devenez accro. Floh, ma Floh, elle aussi m'a apprivoisée tout doucement, par ses billets, par ces mots ici. On s'est vues une fois, en vrai, ce qui est complètement délirant au vu de ce qu'on s'échange. Floh me fait penser au Renard et au Petit Prince, on s'approche en douceur, et après, c'est foutu, on l'a dans la peau, dans le coeur et dans la vie pour toujours. (Note perso : merci pour tout ce que tu sais et la confiance que tu me donnes. Je souhaite ne pas la décevoir, tu te doutes !!). Pour la décrire, trois mots : amour, force, douceur.

K. Quand je pense à ce que je lui ai fait subir, et que non seulement il vient toujours par ici, mais en plus il me fait des cadeaux, c'est à peu près incompréhensible. Pour ceux qui ont partagé une aventure (ou plusieurs) de rallyes improbables, vous saurez que c'est un miracle qu'il ne m'en veuille pas. De K j'apprend toujours quelque chose, je découvre. Je m'émerveille devant sa philosophie qui ne se prend pas au sérieux. J'aime l'harmonie qui se dégage du peu qu'il raconte de sa vie de famille. K, c'est du bon, mangez-en. Et reprenez-en.

Valérie de Haute Savoie, encore une dont j'ai du mal à croire qu'on ne se "connait" pas encore. Valérie, ses rires, ses larmes, son humanité à fleur de peau, ses blessures et ses fiertés, ses combats. Son amour pour ses deux grands. Ses chats perdus qui lui font de l'oeil. Et toujours, grâce à elle, la météo à jour pour un coin de France si différent du mien. J'ai hâte de te voir, Valérie.

Eric. Quand mon père va savoir que je fréquente un type dont l'url... enfin je ne dis rien. Eric, c'est Samantdi qui m'a mise sur sa piste. Happée par sa science et sa pédagogie, j'ai vite ri, pleuré, vibré en le lisant. Ce qu'il y a de dingue, avec Eric, c'est qu'il comprend illico ce que je raconte, comme s'il était dans ma tête à ma place. C'est aussi une vision très proche, je crois, de ce qu'on fait ici, sur Terre, de notre job d'humain, du chemin du bonheur. Des fibres en commun, je crois. Une sorte d'humaine évidence. Hâte de vérifier, et ça devrait arriver très bientôt. Huhu, planque toi, tu ne sais pas à quoi tu vas t'exposer !!

Samantdi, ma tante Pim. Une de mes plus anciennes blogamies, à vrai dire, en tout cas dans ceux encore en état de nuire. Une de celles que j'ai le plus vues, aussi. Samantdi, ma pétillante, ma vivante. Oui, juste : la vie. Ma tante Pim, tu sais, ce rêve ? S'il devait se réaliser, j'entends déjà tes éclats de rire radieux et ton accent chantant se réjouir à mes oreilles quand je te le dirai. Et non, je ne m'installe pas à Toulouse !

Swahili est une énorme frustration blogosphérique, pour moi. Elle est là, elle est bien, chez les uns, chez les autres. On lui laisse les clés pour qu'elle s'installe, elle nous pond des billets d'enfer. Mais rien à faire, toujours pas de blog. Des années que ça dure. Je crois que je sais pourquoi. C'est à cause du billet qu'elle rêve d'écrire sur Vincent Delerm. Je rigole euh ! Swahili c'est de la tendresse et des rires, pour moi, de la connivence qu'il n'est jamais difficile de retrouver.

Raphaëlle est une autre des victimes des rallyes. Même constat qu'avec K, en plus elle vient encore, en plus elle me fait des cadeaux ? Ca doit être un effet de la maternité, elle ne se rend plus bien compte de ce qu'elle fait, avec toute cette fatigue !! Raphaëlle est une chouette fille, toute en sensibilité, elle a un visage de madone, un humour que j'adore, et puis écris plus, euh !! Tu nous manque euh !!!

Madeleine et Urbain, il y a tellement de choses dans nos vies qui se croisent qu'on va finir par croire qu'on est de la même famille. J'adore les voir, tous les deux, sereinement amoureux. J'adore que Madeleine me fasse un signe, elle me couve, me gâte, et Cro-Mi aussi. Et je ne lui dis jamais assez combien ça m'est précieux.

Gilsoub, nos arpentages du 9-2 finiront par nous mener dans un endroit où on peut boire un coup ensemble. J'aime l'oeil de Gilsoub, il m'en dit beaucoup, sans doute plus que le peu que je sais de lui. Et vu les gens qui nous ont mis sur la route l'un de l'autre, je ne suis pas fondamentalement inquiète de ce qui va se passer quand on le boira, ce coup.

Arkadia, alors là, je suis désolée. Tu es "sortie de l'ombre" il y a peu, à un moment où ça faisait du bien. Et je ne sais quasi rien de toi, que quelques commentaires, chez certaines. Ca me touche d'autant plus que tu fasses partie du gang de cinglés. Mais il faut qu'on rattrape ça très vite. Un lien ?!!

fredoche, c'est pas possible de ne pas passer un bon moment avec elle, quand on la voit. Je n'ai toujours pas bien compris pourquoi elle s'obstine à trouver que l'allemand est une langue qui mérite de s'apprendre, mais elle a l'air d'y tenir, alors. fredoche, j'aime son humour, son oeil qui pétille, sa capacité à être tendre sans jamais être mièvre, une forme d'exigence, aussi, qui donne envie d'être à la hauteur. Et c'est l'une des premières personnes au monde à m'avoir trouvé patiente, aussi, alors c'est au delà de tout commentaire :)

Pablo. Ah Pablo. Pablo n'a qu'une bizarrerie connue : il n'arrête pas de courir des marathons. Pourquoi, je n'ai pas bien compris (!!!), mais ça a l'air de lui plaire alors ça me va comme ça. Pablo, pour moi, c'est le scientifique poète, le sportif qui aime aussi profiter de la douceur de la vie, quelqu'un qui a une sensibilité à fleur de peau et qui n'en a pas peur. C'est rare. Et c'est un gentil absolu. Capable de courir Madrid (et pas le marathon) pour vous envoyer une crème solaire, comme ça. Parce qu'il pense que ça va vous faire plaisir. Et il a un sourire qui illumine tout autour de lui. Alors sa générosité (ce n'est pas Otir qui va me contredire), et sa présence rayonnante, ça me donne envie de sauter dans l'avion pour aller lui faire une grosse bise, assez régulièrement. Et puis Pablo, tu nous manque, aussi. Je pense à toi souvent.

Sugar. Ca commence à faire quelques années, dites donc, Madame Sugar (oui, maintenant c'est madame). L'humour ravageur et les titres approximatifs de Sugar sont connus dans la blogosphère entière, au moins. Et puis j'ai l'impression d'une cousine que je vois grandir, boulot, mariage, maison. Oui oui oui, tu sais très bien ce qui vient juste après, coquinette. Ne fais pas comme si tu pouvais ignorer mon clin d'oeil appuyé. Je tiens à ta disposition un tas de liens vers des forums où il fait bon vivre. hahaha. Sugar, j'ai juste envie que la vie lui réussisse, voilà. Et vous saviez qu'elle a aussi un vrai prénom (running joke !)

Merci encore à vous, mes doux dingues.

Et merci aussi à tous ceux qui sont passés ici, sur Facebook, Twitter, dans mon téléphone, dans les emails. Tous ceux avec qui, grâce à ce blog, je partage quelque chose d'essentiel.