Tout doucement, c'est ainsi que s'est passé le premier week-end de vie à deux filles.

C'est fou comme on se dit qu'on va verser toutes les larmes qu'on a plus, qu'on ne va plus savoir comment consoler la chair de sa chair... que ça va être une de ces journées les pires de nos vies.

Et puis finalement.

Des parents indéfectiblement là même quand on leur demande des choses hallucinantes, pour une grande fille comme moi.

Une fille qui se révèle un monument de sagesse. Qui se découvre aussi une vocation pour plus tard (faire des gâteaux. Uniquement au chocolat, pour le moment). Une vocation qui ne durera peut-être pas, mais qui me dit qu'il y a une chose que je n'ai pas râtée dans ce que je lui ai appris de mon propre héritage.

Une fille qui montre des choses que je savais déjà, mais sans pouvoir en être absolument sûre, de ses choix à elle, de ses affections.

Et puis des choses que je ne vais pas raconter ici mais dont je vibre encore de douceur.

Merci à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à rendre cette journée si jolie alors qu'elle s'annonçait si compliquée.

Merci Pôpa, Môman, encore. Merci Cro-Mi.

Merci à Toi.