Ceux qui me connaissent savent à quel point j'aime le "Petit Prince" de Saint-Exupéry.

Il m'accompagne depuis l'enfance, et je trouve dans sa jolie philosophie de conte pas que pour les enfants des tas de raisons de trouver les choses précieuses.

Mettons qu'il y ait une histoire qui commence ainsi :

Qu'est-ce-qui signifie « apprivoiser » ? C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie « créer des liens ».

Que ce qui aurait donné l'envie de s'apprivoiser serait quelque chose dans ce genre :

Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...

Et quand bien même on ne sait pas d'avance ce que contient le puits. Ca n'est pas important.

Dans toute belle histoire, il y a un moment où on pourrait se dire ça :

On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser...

Même si avec mon côté Pest@Couettes, il y ait bien une sorte de tyrannie affectueuse qui aurait pu prendre cette forme : J'ai le droit d'exiger l'obéissance, parce que mes ordres sont raisonnables. (Non je rigole, euh...)

On en arrive à un tournant où l'on se dit : Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.

Mais je le suis aussi. Et cette responsabilité qui se partage à deux, elle me dit qu'il ne faut pas perdre ce qui fait l'essentiel.

Puisqu' On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

Et surtout, qu' Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner.

Pas plus, pas moins. Mais parfois, même une sorte de moins, c'est déjà beaucoup plus que ce que la plupart peuvent donner.

Au fond ce qui compte, c'est d'être à la fois, ou alternativement, renard et Petit Prince, dans ce genre d'histoire. Et faire tout ce qu'on peut pour en être heureux.